De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Elle s’est volatilisée depuis 14 longs mois. Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans, s’évapore après avoir quitté son domicile de Cagnac-les-Mines (Tarn). Depuis, l’affaire tient la France entière en haleine.
Quelques mois après la disparition de la mère de famille, son mari, Cédric Jubillar, est mis en examen. Son comportement trouble, ainsi qu’un faisceau d’indices, l'accusent. Mais rien ne vient pour autant prouver formellement sa culpabilité. Et surtout, le corps de la jeune maman demeure introuvable.
Affaire Jubillar : la relation extra-conjugale de Delphine au coeur des investigations
Pour tenter de percer le mystère Jubillar, les enquêteurs se sont intéressés de près à la vie du couple. Ils ont découvert que Delphine, au moment du drame, souhaitait divorcer. La jeune infirmière avait un amant, un certain Jean, qu'elle cotoyait depuis l’été.
Le soir de sa disparition, Delphine Jubillar échange même avec ce dernier, et lui envoie une photo d’elle, en petite tenue. C’est la dernière personne à qui elle donnera un signe de vie. A l'époque, Jean est un homme marié.
Et deux jours plus tôt, sa femme a appris la liaison. Elle envoie, ce jour-là, des SMS à celle qui lui a volé son époux. Mais la communication entre les deux femmes s’arrête là : elles ne se verront jamais.
Le contexte, pourtant, ne manque pas d’interpeller les enquêteurs, qui pensent un temps à la thèse d’un crime de jalousie.
Il y a quelques jours, afin d’enterrer définitivement cette piste, ils ont auditionné à nouveau l’amant de Delphine et son ex femme.
Affaire Jubillar : la personnalité trouble de Jean, l’amant de Delphine
Jean, professeur de piano et quincaillier, habite à Montauban (Tarn-et-Garonne), à 50 minutes de Cagnac-les-Mines. Delphine et lui ont un premier contact à l’été 2020, sur une application de rencontre extra-conjugale. C’est le coup de foudre. Enfin, du côté de Delphine, du moins. La jeune maman se sent revivre à travers la passion, et quelques mois plus tard, elle annonce sa décision à Cédric, son mari depuis 7 ans : elle veut divorcer pour vivre avec Jean.
L’homme, de son côté, finit par tout avouer à sa femme, Camille, le 13 décembre, soit deux jours avant la disaprition de l’infirmière tarnaise. Cette dernière confie aux enquêteurs avoir été “dévastée par le projet brutal de séparation de son compagnon” et s’être “retrouvée prisonnière d’une situation qui la dépassait”, révèle le site Actu Toulouse.
Quant à son ex-mari, elle ne manque pas d'adjectifs peu flatteurs pour le décrire. Selon Camille, c’est un “homme à femmes, un pervers narcissique, adepte du contrôle”. Un coureur de jupons qui n’aurait par ailleurs pas pris la mesure de la réalité de sa relation amoureuse avec Delphine.
Affaire Jubillar : pourquoi la piste de l’amant a finalement été écartée
De son côté, Jean a raconté aux enquêteurs sa surprise, et son désarroi, le jour où il apprend la disparition de son amante. Il aurait même versé quelques larmes, précise Actu Toulouse.
"C’est dans la presse, à ce moment-là, que je découvre que la maison du couple est un bidonville", a-t-il confié pendant l’une de ses auditions.
Une déclaration qui rappelle celle de Delphine, qui s’était plainte, lors d’une dispute au téléphone avec son mari Cédric quelques semaines avant sa disparition, de sa "maison de Bidochon", "voiture de Bidochon". "Je n’en peux plus de cette vie de Bidochon”, rapporte Femme Actuelle.
Toutefois, selon les informations receuillies par Actu Toulouse, la piste de l’amant et de son ex-femme a été défintiviement écartée par la justice à la suite de leurs auditions.
“Les éléments matériels corroborent son innocence – tout comme celle de Jean, d’ailleurs – dans l’évaporation de Delphine Jubillar”, précise le site web.
Cédric Jubillar fait donc toujours figure d'unique suspect dans cette affaire à tiroirs. L’homme,en détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses depuis plus d’un an, ne cesse, lui, de clamer son innocence.