Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Si vous achetez régulièrement votre viande dans une boucherie de grande surface, vous allez vite déchanter. Dans un article publié ce mardi 20 décembre, Le Parisien a interviewé un boucher travaillant en intérim dans un supermarché du Nord. Celui-ci a alerté sur les dérives des grandes enseignes. Et elles ne sont pas des moindres.
En effet, selon les révélations de l’homme, qui a souhaité garder l’anonymat, les supermarchés n’hésitent pas à vendre de la viande avariée à leur client pour écouler leurs stocks. "Je m’en souviens comme si c’était hier. Mon patron m’a donné des jarrets de veau. La date de consommation était dépassée depuis cinq jours. Ils suintaient, l’extérieur avait noirci", a-t-il expliqué au quotidien. "La viande avariée a fini dans la chair à saucisses. On m’explique que c’est comme ça qu’on fait ici pour écouler les stocks". Cette pratique est surnommée la "remballe". "Le problème est répandu", a indiqué un autre employé du secteur. "J’ai vu des entrecôtes dépassées être transformées en filets américains, des carcasses avec des couches de champignons réutilisées…", ajoute-t-il. Pour cacher le goût, la viande est parfois recouverte de sauce, marinée ou préparée avec des épices.
Peu de contrôles
Si le reconditionnement de la viande n’est pas illégal, l’allongement de la date limite de consommation (DLC), si : cela revient à une pratique commerciale trompeuse, indique Le Parisien. Selon la Direction générale de concurrence consommation et répression des fraudes (DGCCRF), le contrevenant risque deux ans d’emprisonnement et une amende de 300 000 euros. Mais les contrôles sont peu nombreux : seuls 1 700 agents de la Répression des fraudes contrôlent les 3 000 boucheries de super et hypermarchés, restaurants, et autres commerces.