De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après une semaine difficile dans le monde agricole, qui s’est traduit par de grands rassemblements et barrages sur plusieurs centaines de routes françaises, l’heure est désormais à l’apaisement. Gabriel Attal et le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau ont en effet annoncé plusieurs mesures en faveur des agriculteurs. Parmi elles, le renfort des contrôles de la loi Egalim, censée “protéger la rémunération des agriculteurs”, qui était jusqu’ici peu vérifiée. On retrouve également l’annulation de la hausse du gazole non routier, plusieurs aides en dizaines de millions d’euros pour la filière du BIO et du vin, mais aussi plusieurs concessions environnementales. Nous constaterons également des changements qui pourraient se voir dans nos rayons de supermarchés, en faveur des producteurs Français.
Des changements à venir en rayon pour favoriser les productions françaises
Renforcement des contrôles de la loi Egalim oblige, de nombreuses marques pourraient être davantage contrôlées, notamment sur la provenance des produits, parfois très floue, voire trompeuse pour le consommateur. Le gouvernement promet, dans ce cadre, 10 000 contrôles à venir. Ces derniers auront lieu auprès des distributeurs, mais aussi via les centrales d’achat à l’étranger, qui seront contraintes de respecter la loi Egalim.
Plus de produits français au supermarché ? Pas sûr…
Les produits étrangers continueront à être présents sur nos étals. Le consommateur, bien que sensible aux conditions des agriculteurs, n’acceptera pas toujours de payer plus cher pour ses produits made in France, selon un géant de la grande distribution interrogé par TF1 : “valoriser les produits français, ce n’est pas un problème. Mais les consommateurs sont-ils prêts à payer plus cher ? (...) Favoriser les agriculteurs, ce serait faire grimper les prix à la caisse” évoque-t-il. Vous l'aurez compris, aucune révolution n'est à venir dans les rayons pour le soutien des agriculteurs. Néanmoins, plusieurs labels peuvent vous permettre de contribuer à une meilleure rémunération des petits producteurs.