A l’approche du réveillon de la Saint-Sylvestre, le beau temps sera-t-il au rendez-vous ? Soleil, pluie, neige… Découvrez les dernières prévisions pour les fêtes.
"Il était nécessaire de conclure un accord pour casser cette spirale inflationniste", a annoncé Bruno Le Maire, jeudi 31 août, au "13 Heures" de France 2. Le ministre de l'Économie a précisé à cette occasion avoir conclu un accord sur les prix avec les industriels, réunis jeudi dernier à Bercy, au terme de réunions avec les acteurs de la chaîne alimentaire française.
Prix bloqués ou en baisse sur 5 000 produits
Face à l'inflation repartie à la hausse, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que des prix seraient bloqués, ou baisseraient, sur 5 000 produits en magasins et ce, "tout de suite" et de "5 %, 10 %, 15 % selon les produits concernés". "C’est un quart des références dans un supermarché", ajoute-t-il.
Le ministre a par ailleurs assuré une "répercussion obligatoire et immédiate" de la baisse des prix de gros sur les prix en rayons. Une mesure qui devra faire l’objet de contrôles réguliers de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Date des négociations avancées
Bruno Le Maire a aussi indiqué que les négociations qui ont lieu entre les industriels et les supermarchés, qui se tiennent généralement en fin d’année, ouvriront en septembre pour 75 industriels. Le ministre a déclaré que "les 75 plus grands industriels vont s’engager dès maintenant dans la négociation tarifaire avec les distributeurs, dès le mois de septembre jusqu’au 15 octobre, avec pour objectif d’avoir une baisse de tarif dès le mois de janvier 2024", plutôt qu’au printemps 2024, comme initialement prévu. Le ministre a aussi pointé du doigt des groupes industriels qui "ne jouent pas bien le jeu, qui pourraient faire plus", citant les grands groupes "Unilever, Nestlé ou Pepsi".
"Stop aux arnaques"
Bruno Le Maire a par ailleurs dénoncé les pratiques trompeuses de certains industriels. "Stop aux arnaques", a-t-il fustigé, évoquant les groupes qui proposent des produits au même prix voire plus cher, mais baissant la quantité contenue. Le tout en gardant le même emballage, ce qui peut induire en erreur les consommateurs.