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© UnsplashBillets de 50 euros
Dans certaines régions de France métropolitaine, mieux vaut comparer les prix quand il s'agit des dépenses contraintes. Le Parisien a réalisé un gros travail d'enquête à partir de données fournies par plusieurs acteurs et analystes majeurs de secteurs indispensables à notre vie quotidienne. Et produit un classement des départements où le coût de la vie est le plus cher pour six catégories.

D'après les chiffres de l'Insee, l'Institut national de la statistique et des études économiques, l'inflation était moins importante que prévu fin 2024. Soit 2 %. Elle devrait encore baisser en 2025 (elle sera définitivement calculée en janvier 2026). En attendant, les prix à la consommation continuent de grimper. La conjoncture et la situation géopolitique n'arrangent rien et le futur reste incertain. Certes la hausse est contenue : + 0,2 % en mars contre + 0,1 % en février. Mais pour la plupart des Français, les prix sont encore et toujours plus chers, notamment ceux des dépenses contraintes. 

Certaines dépenses contraintes explosent les budgets

Dans son édition du 14 avril, Le Parisien publie une enquête très fouillée, dont les résultats sont issus de données fournies par des acteurs et analystes majeurs* de six secteurs concernés par les dépenses contraintes qui grèvent plus ou moins les budgets de nos compatriote s (données qui valent pour la France métropolitaine) : l'assurance auto, l'assurance habitation, les courses alimentaires, les loyers, le diesel et les loisirs. Et en fonction des départements, les écarts entre leurs prix moyens peuvent être exorbitants. Encore plus qu'entre zones urbaines et zones rurales en général soulignent nos confrères.

Des différences de prix dues au bon vouloir des enseignes

Prenons l'exemple de la grande distribution. Le quotidien régional a listé un panier type "composé de vingt produits de grande consommation (pâtes, riz, cordons-bleus…)"  en collaboration avec l'UFC-Que choisir. On trouve ainsi des écarts de prix allant jusqu'à 5 euros sur ce même panier, contenant les mêmes produits. Pourquoi ? L'explication est donnée par Grégory Caret, directeur de l’observatoire de la consommation de l'association : "Quand E.Leclerc, Intermarché et Super U ont plus de 40 % de parts de marché sur un territoire, le panier coûte moins de 79 euros, et inversement. La présence de ces trois enseignes amène une concurrence féroce pour attirer les clients, ce qui tire tous les prix vers le bas. Or, quand ils sont sur le territoire de Carrefour ou Monoprix, ils vont déployer peu d’efforts."

Pour le prix de l'essence, c'est une autre tendance. Nous constatons tous qu'il est très élevé en région parisienne. Ce qui est censé avantager les départements moins peuplés. Mais, nuance Flavien Neuvy, économiste et directeur de l’Observatoire Cetelem auprès du Parisien : "Dans les territoires où les tarifs à la pompe sont plus bas, les automobilistes font davantage de kilomètres dans le cadre de leurs déplacements. Au final, ils ne sont sans doute pas aussi gagnants que cela… Cela peut peser tout autant dans leur budget."

Le coût des assurances va s'harmoniser à terme

En ce qui concerne les assurances auto on constate des différences de plusieurs centaines d'euros entre départements. Olivier Moustacakis, Directeur général d'Assurland : "Ces différences s’expliquent par le nombre de sinistres déclarés dans ces différentes régions. Plus il y a d’accidents ou de vols, plus la prime sera élevée. Et puis, en Bretagne par exemple, c’est aussi là où il y a le moins de tués sur les routes selon la sécurité routière."

Pour les assurances habitation, les lieux les moins concernés par les cambriolages par exemple sont favorisés. Mais la situation risque de changer, au désavantage de ceux qui payent moins cher. Olivier Moustacakis, toujours au Parisien : "Un rattrapage commence à être réalisé. Les habitants qui paient aujourd’hui assez peu voient leur prime augmenter plus vite que la moyenne. En particulier ceux exposés au dérèglement climatique, entre les tempêtes, les submersions marines ou la sécheresse. Mais il reste encore de la marge."

Quant à l'immobilier et aux loyers, l'offre et la demande font le marché, pas besoin d'entrer dans les détails. Dans notre diaporama ci-dessous, découvrez les cinq départements où l'on paye le plus cher pour chacune des catégories, dans l'ordre croissant.

* Sources : SeLoger-Meilleurs Agents, Assurland, ministère de l'Economie, UFC-Que choisir

Assurance auto : le Val-de-Marne

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© Val-de-marne.gouv.frVal-de-Marne

Le coût annuel moyen d'une assurance auto dans le Val-de-Marne est de 830 euros.

Assurance auto : Les Alpes-Maritimes

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© Département des Alpes-MaritimesAlpes-Maritimes

Le coût annuel moyen d'une assurance auto dans les Alpes-Maritimes est de 832 euros.

Assurance auto : la Seine-Saint-Denis

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© Tourisme 93Seine-Saint-Denis

Le coût annuel moyen d'une assurance auto dans la Seine-Saint-Denis est de 871 euros.

Assurance auto : les Bouches-du-Rhône

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© InseeBouches-du-Rhône

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