La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Tous les consommateurs français ont les yeux rivés sur les hausses de prix. Depuis quelques semaines, faire ses courses coûte de plus en plus cher. D’après l'Institut national de la statistique et des études économique (Insee), “sur un an, selon l’estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 4,5 % en mars 2022”. Le mois précédent, cette inflation était estimée à +3,6%.
Pour faire face à cette hausse des prix, les consommateurs ont déjà ciblé certains produits pour en faire des réserves. C’est le cas pour l’huile de tournesol qui a déserté les rayons de nos supermarchés.
En revanche, les professionnels du secteur de la restauration n’ont pas pu anticiper. Résultat : ils sont obligés de se serrer la ceinture et de composer avec des coûts de production beaucoup plus élevés que d’habitude. L’une des solutions pour qu’ils puissent continuer d’exercer leur métier est d ’augmenter légèrement les prix affichés à la carte.
Dans le diaporama ci-dessous, retrouvez 9 plats qui devraient voir leur prix augmenter dans les prochains jours.
Comment expliquer cette hausse des prix ?
L’inflation enregistrée en France depuis le début de l’année est due à plusieurs facteurs. D’après l’Insee, elle résulte “d’une accélération des prix de l’énergie, de l’alimentation et, dans une moindre mesure, des services”.
En effet, après la crise sanitaire, la reprise économique a été marquée par des difficultés d’approvisionnement et s'est accompagnée d'une très forte demande en énergie au niveau mondial, et notamment en Asie. Résultat, les prix du gaz, du pétrole et de l'électricité s'accroissent”, précise le Journal du Net.
Depuis le mois de février, cette flambée inflationniste s’est largement empirée avec la guerre en Ukraine. D’après Michel-Edouard Leclerc, “il va y avoir une répercussion de ce conflit sur les coûts de production de l’élevage français, européen d’une manière générale”, indique-t-il sur BFM Politique le 3 avril dernier . Les prix des céréales sont d'ores et déjà impactés.
Une situation qui pourrait porter le taux de l’inflation dans l'alimentation à “6% à l’entrée de l’été”, estime le président du comité stratégique des magasins Leclerc.