
Dans le cadre de l’enquête sur la mort du petit Émile, le van de son grand-père, Philippe Vedovini, a été minutieusement fouillé par les enquêteurs avant d’être restitué. Le corps du petit garçon a-t-il...
Une étude menée par le centre d'investigations neurocognitives et neurophysiologiques de l’université de Strasbourg tire la sonnette d’alarme sur les risques du téléphone au volant. Rendue publique ce vendredi 19 septembre et menée pour la fondation Vinci autoroutes, ses résultats sont sans appel.
Les automobilistes qui téléphonent en conduisant ont une perte d’attention de l’ordre de 30% en moyenne. De surcroît, ceux-ci éprouveront la plus grande peine à déchiffrer les informations demandant une attention soutenue comme la lecture d’un panneau lumineux par exemple.
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Autre donnée inquiétante, ceux qui téléphonent disent plus souvent que les autres avoir vu durant leur trajet un événement qui, en vrai, n’a jamais eu lieu. Ceci atteste de l’altération des capacités d’attention et de mémorisation selon cette étude réalisée en conditions réelles et en laboratoire.
Le manque d’attention à des effets directs sur la conduite du véhicule. En outre, comme toutes les actions de l’automobiliste sont au ralenti, sa distance de freinage dépasse de 33% la moyenne constatée chez les conducteurs ne téléphonant pas. De plus, le champ visuel est largement altéré par la discussion téléphonique. Et pour cause, les capacités visuelles sont divisées par deux. Et si vous pensiez que les kits main libre ou autres bluetooth permettaient d’atténuer les effets négatifs du téléphone au volant, détrompez-vous ! Cela ne change absolument rien.
Pour mener à bien cette étude, l’université de Strasbourg a interrogé 3.500 automobilistes et fait participer 90 personnes à des tests sur simulateur.