De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Téléphoner au volant constitue une infraction. En plus de mettre en danger l’ensemble des usagers de la route autour de soi, c’est donc s’exposer à une contravention… sous réserve, bien entendu, d’être repéré par les autorités. Dans ce genre de cas de figure, indique le gouvernement sur la plateforme officielle de la sécurité routière, il faudra souffrir d’une amende forfaitaire de 135 euros et du retrait de trois points sur son permis de conduire. Il importe aussi de rappeler que la sanction tombe également pour tous les automobilistes qui optent pour un kit mains libres.
“Est également interdit, depuis le 1er juillet 2015, le port à l’oreille de tout dispositif susceptible d’émettre du son par le conducteur d’un véhicule en circulation, à l’exception des appareils électroniques correcteurs de surdité. Les oreillettes permettant de téléphoner ou d’écouter de la musique font partie de cette interdiction”, peut-on ainsi lire sur la plateforme. Rappelons par ailleurs, que tout véhicule à l’arrêt (sauf cas de force majeure) “doit être regardé comme étant toujours en circulation” depuis l’arrêt pris le 23 janvier 2018 par la Cour de Cassation.
De nouveaux radars capables de savoir si le conducteur est au téléphone ?
En dépit de cette interdiction, les Françaises et les Français ont tendance à téléphoner au volant, rappelle La Dépêche sur son site. Pour y remédier, l’Etat pourrait désormais envisager le déploiement d’un certain nombre de nouveaux dispositifs… parmi lesquels les radars photos capables d’identifier l’usage d’un téléphone au volant. C’est une société australienne, Acusensus, qui a développé un pareil appareil et rendu possible une telle option (sur laquelle l’exécutif ne s’est pas encore exprimé, cependant).
Dans les faits, précisent nos confrères, plusieurs clichés sont pris pour contrer les reflets du pare-brise. Ils sont ensuite analysés par une intelligence artificielle qui permet de déterminer si l'individu photographié est dans l’illégalité ou non. Une méthode qui ne permet pas encore de repérer les kits mains libres mais qui a tout de même fait ses preuves : en Australie, la mortalité sur les routes a baissé de 18% depuis leur entrée en vigueur.