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Chacun son tour. La circulation alternée pourrait bientôt être appliquée en cas de pics de pollution aux particules fines et aux oxydes d’azotes (NOx). C’est en effet ce qu’envisage de mettre en place le gouvernement pour limiter la pollution de l’air et ce, dès l’année prochaine. Actuellement réservée en cas de pics de pollution à l’ozone, cette méthode consiste à n’autoriser que les véhicules dont le numéro de plaque est pair à circuler les jours pairs et de même pour les véhicules aux numéros impairs. Outre l’amélioration de la qualité de l’air en cas de pics de pollution, cette mesure a également pour objectif de faire sortir la France du viseur de la justice européenne. Le pays est en effet fréquemment pointé pour ses dépassements des valeurs limites de particules (PM10) dans une quinzaine d’agglomérations. "Si la France était condamnée (dans un délai d'un à deux ans), elle encourrait une amende d'un montant de l'ordre de plusieurs dizaines de millions d'euros par an jusqu'à ce que les normes de qualité de l'air soient respectées", a d’ailleurs souligné le ministère de l’Ecologie.
La pollution de l’air coûte entre 20 et 30 milliards d’euros par ansFort de ce constat et de la possible extension de la circulation alternée dès 2014, le ministre Philippe Martin a rappelé que "nous devons réduire le fléau de la pollution de l'air. C'est un problème environnemental, c'est un enjeu de santé publique, avec plusieurs dizaines de milliers de décès prématurés chaque année". Et le membre du gouvernement d’insister sur le coût de cette pollution : "est aussi un coût économique pour la collectivité nationale, que l'on peut évaluer à 20 à 30 milliards d'euros par an, dont un milliard d'euros directement supportés par le système de soins".
Une table ronde avec les collectivités locales et les autorités doit être organisée dès le mois prochain pour aborder les modalités d’une telle mesure.