
INTERVIEW. L’enquête sur la mort d’Emile se poursuit. Le mercredi 2 avril, l’émission Enquêtes criminelles est revenue sur l’affaire, révélant des éléments troublants sur les circonstances du drame....
Depuis ce lundi 3 mars, le boulevard périphérique parisien se transforme avec l’apparition de voies réservées au covoiturage. Un dispositif qui s’étend également à certains tronçons des autoroutes A1 et A13.
L’objectif : réduire la pollution et les nuisances sonores en incitant les conducteurs à partager leur véhicule, afin d’éviter les trajets en “autosolistes”.
Ces voies spécifiques, signalées par un losange blanc, sont accessibles uniquement aux véhicules transportant au moins deux personnes, aux bus, aux taxis et aux véhicules de secours. Elles sont activées du lundi au vendredi en heures de pointe, de 7h à 10h30 le matin et de 16h à 20h le soir.
Dès les premières heures de la matinée, les constats étaient mitigés, indique le Parisien. “Sur Google Trafic, des ralentissements ci et là apparaissent sur le boulevard extérieur du côté de Boulogne-Billancourt en direction de Bercy ou encore au nord de Paris, entre Pantin et Porte de Clignancourt. Pour avoir un taxi du côté de Porte de Montreuil, il faut aussi prendre son mal en patience".
Selon le site Sytadin, le cumul des bouchons a atteint 315 km en Île-de-France, un niveau considéré comme étant “normal”. “Une situation “inhabituelle” mais pas “exceptionnelle”, le trafic s’est finalement stabilisé vers 9 heures avec un peu plus de 400 km d’embouteillages, soit une circulation “habituelle”, rapporte le Parisien.
Cette nouvelle réglementation ne semble pas plaire aux automobilistes. Sur un comptage de 50 véhicules sur le périphérique extérieur, seuls 25 % respectaient la nouvelle mesure, selon le Parisien. Un phénomène également observé sur l’A13, où sept automobilistes sur dix circulaient seuls sur la voie réservée.
Pour l’instant, cette phase d’expérimentation est avant tout pédagogique. Les conducteurs ne respectant pas les règles reçoivent uniquement des avertissements sous forme de messages affichés sur les panneaux du périphérique.
Mais dès le 1er mai, la situation va évoluer : les automobilites risqueront une amende de 135 euros. Les autorités utiliseront des radars dotés de caméras intelligentes capables de compter les passagers dans les véhicules. “Ces caméras permettront d’identifier les catégories de véhicules et d’effectuer une vérification humaine avant toute verbalisation”, précise la mairie de Paris.
Le gouvernement prévoit d’évaluer l’efficacité de ces voies réservées dans six mois. D’ici là, les conducteurs devront s’habituer à cette nouvelle organisation… sous peine de devoir payer le prix fort.