Conduite : un conducteur sur deux ne comprend pas la signalisationabacapress
Selon une étude de la Prévention routière, un conducteur sur deux serait incapable de lire les panneaux de signalisation, devenus trop compliqués à comprendre.

Le code de la route serait-il devenu incompréhensible ? C’est ce qu’estiment un grand nombre de conducteurs en France. D’après une étude publiée ce lundi dans les colonnes du Parisien et réalisée par l’association Prévention routière, Carglass et la société d’assurances Allianz, un conducteur sur deux avoue avoir des difficultés à lire les panneaux de signalisation. Pourtant, et paradoxalement, 71% des Français pensent qu’ils obtiendraient le Code s’ils devaient le repasser une seconde fois.

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Sept nouveaux panneaux depuis 2006

"Une fois le Code en poche, les automobilistes sont nombreux à considérer leurs connaissances comme acquises alors que le Code de la route évolue constamment", confient les trois partenaires. Et pour cause : avec la multiplication des modes de transport en commun et l’apparition du nouveau Code de la rue, pas moins de sept nouveaux panneaux ont vu le jour dans l’Hexagone depuis 2006. "Je mets au défi quiconque de se souvenir de la signification exacte de tous les panneaux", ajoute Thomas Le Quellec, de la Prévention routière.

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Les infrastructures routières en cause

Mais les panneaux de signalisation ne semblent pas être les seuls responsables. "Si certains sont un peu perdus, c’est aussi parce que les infrastructures routières ont beaucoup changé en France depuis les années 1960", explique Jean-Claude Bernabé, moniteur d’auto-école. Comment se positionne-t-on sur un rond-point ? Qui a la priorité ? Comment circuler sur une route cyclable à double sens ?

Selon les spécialistes, une remise à niveau s'impose. "Pourquoi ne pas proposer aux conducteurs qui le souhaitent une piqûre de rappel tous les quinze ans sur des simulateurs de conduite ?", suggère le délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes. Seul bémol, il faudrait pour cela que les assureurs financent les séances ou que le conducteur "bénéficie d’un crédit d’impôt".

Pour l’heure, l’association offre la possibilité aux conducteurs de tester leurs connaissances en répondant à une douzaine de questions sur le site www.defidelaroute.fr.

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