Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
L' Assurance Maladie veut faire des économies dès 2025 nous rapporte le quotidien régional L'Indépendant. Après l'augmentation du reste à charge en pharmacie, celle à venir - en décembre - des tarifs de consultation des médecins généralistes et de certains spécialistes, il va hypothétiquement falloir en être de votre poche pour payer vos médicaments, parmi ceux qui étaient remboursés. Et peut-être à vous résoudre à ne plus être indemnisé en cas d'arrêt de travail.
Assurance maladie : des mesures pas encore validées
Cette annonce fait peur, conjuguée à l'inflation et l'augmentation du coût de la vie qui en découle, et les incertitudes qui règnent au plus haut somment de l'État. Heureusement, ces mesures n'ont pas encore été validées par les députés, qui sont pour l'instant bien trop occupés par l'élection du président de l'Assemblée nationale et la nomination d'un Premier ministre. Et généralement, ce sont les plus désagréables qui sont votées en été quand les Français sont en vacances... Si c'est le cas, elles figureront dans projet de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 qui sera rendu public après la rentrée.
Assurance maladie : des mesures pensées pour des cas particuliers
En effet, d'après L'Indépendant, l'Assurance Maladie n'a pas l'intention de faire mal aux contribuables. Elle vise les médecins libéraux non conventionnés et les mesures s'appliqueraient dans des cas bien particuliers (voir page suivante) qui sont loin d'être majoritaires, surtout pour les Français qui ont peu de moyens. Lisez la suite de l'article et découvrez les arguments avancés par la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM).
Assurance maladie : le déremboursement des médicaments ?
L'Assurance Maladie veut avant tout lutter contre la fuite en avant des médecins libéraux qui souhaitent s'en détacher. Toujours d'après le quotidien régional et l’Union française pour une médecine libre (UFML), ils seraient plus de 5 000 à vouloir franchir le pas. En plus de déjà facturer la consultation jusqu'à 50 euros, sans remboursement possible au détriment du patient.
Les médicaments prescrits sur ordonnance par ces professionnels de santé pourraient ne plus être remboursés, en partie ou intégralement, la "sécu" hésite encore dans son rapport. Elle : "ne peut solvabiliser l’ensemble des prescriptions d’un médecin qui ne souhaite pas conventionner avec elle. Il serait donc pertinent de prévoir de réduire tout ou partie le remboursement des prescriptions de professionnels de santé non conventionné."
Même chose pour les analyses médicales et les soins de rééducation. Ce qui représenterait un gouffre financier à l'anglo-saxonne pour les Français ayant peu de moyens.
Assurance maladie : des arrêts de travail non indemnisés ?
Même volonté pour les arrêts de travail prescrits. Ils ne feraient plus l'objet d'indemnités journalières. De quoi inciter à tout faire pour rester en forme.
Concluons par deux des passages les plus importants du rapport "charges et produits" pour 2025 : "Un médecin ne souhaitant pas contractualiser avec l’Assurance Maladie ne sera pas éligible à la prise en charge solidaire, ni pour ses actes, ni pour les soins issus de ses prescriptions." Vous l'aurez compris, avant de consulter un médecin, vérifiez bien son statut !