De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nombreuses sont les stratégies employées par les cybercriminels pour voler votre argent, usurper votre identité ou vendre vos données personnelles. La plate-forme gouvernementale d’assistance aux victimes de cybermalveillance a enregistré une fréquentation record cette année. Lancée en 2017, la plate-forme cybermalveillance.gouv.fr a été consultée par 3,8 millions de visiteurs en 2022. Selon son rapport annuel, c’est 53% de visites de plus qu’en 2021.
Le site a reçu près de 280 000 demandes d’assistance de particuliers ou d’entreprises piégés par des escrocs. Elles représentent 85% du trafic de cybermalveillance.gouv.fr. Les articles permettant de déjouer ces menaces ou de s’en prévenir ont été consultés plus de 2,9 millions de fois en un an.
Cybermalveillance : comment repérer une arnaque ?
Il existe quelques astuces simples pour déceler des arnaques en ligne :
- Se méfier de la présence de fautes d’orthographe: les messages rédigés par les cybercriminels sont souvent truffés de fautes.
- Eviter de cliquer sur les liens envoyés par des tiers inconnus: les escrocs utilisent des adresses de sites proches de ceux officiels, en jouant avec les pluriels ou les homophonies. En cherchant le site directement sur votre moteur de recherche vous ne serez pas rediriger vers une page internet frauduleuse.
- Ne pas communiquer ses codes bancaires: il ne faut pas fournir ses codes bancaires à un tiers sur internet ou par téléphone sans s’assurer auparavant de son identité.
- Se méfier des demandes, messages ou mails au ton alarmiste: les cybercriminels jouent sur nos peurs et ont tendance à parler "d’urgence" ou d’échéance imminente dans leur message.
Découvrez dans le diaporama ci-dessous les 5 cybercrimes les plus fréquents cette année.