De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce lundi 13 février, vers 3 heures du matin, les policiers entrent dans la chambre 508 d’un hôtel Balladin situé rue Alexei Leonov à Sevran, en Seine-Saint-Denis. Devant leurs yeux, une scène effroyable : une femme quinquagénaire est étalée sur le lit, en sang. Un individu tente de la réanimer et laisse sa place aux secours à leur arrivée. A 3h20, le verdict tombe : le décès de cette mère de famille est officiellement prononcé par le médecin, comme le rapportent nos confrères du Parisien.
La femme en question, dont le prénom reste pour l’instant inconnu, serait décédée après avoir subi un total d’une quinzaine de coups de couteau de cuisine, assénés par son mari Petar, âgé de 56 ans. L’arme du crime est posée en évidence sur le rebord de la fenêtre, encore tout ensanglanté, à l’image des mains de son bourreau présumé.
Meurtre de la chambre 508 : le meurtrier présumé passe immédiatement aux aveux
Le drame aurait commencé par une dispute véhémente entre les deux conjoints, qui se seraient criés dessus jusqu’à ce que Petar assassine violemment sa femme. Il se serait alors rendu sur le parking, dans le but supposé de récupérer quelque chose dans sa voiture. Ensuite, il aurait demandé au réceptionniste de venir l’aider. Alors que ce dernier pratiquait un massage cardiaque sur la victime, l’auteur présumé des faits fumait une cigarette tout en restant au téléphone avec les pompiers.
Une fois la police sur place, Petar a avoué être l’auteur de ce crime violent. Il a, par conséquent, immédiatement été interpellé, placé en garde à vue et emmené au commissariat. Un élément de taille reste pour l’instant dans le flou : leur fils de 14 ans, disparu depuis.
Meurtre de la chambre 508 : qu’en est-il de leur fils de 14 ans ?
En effet, le réceptionniste de l’hôtel, à priori seul témoin des instants ayant suivi le drame, rapporte aux enquêteurs le fait que, lors du premier passage de Petar devant la réception, il n’était pas seul. Lorsque l’homme se rendait à son véhicule pour une raison encore inconnue, il était accompagné de son fils, âgé d’à peine 14 ans. Lorsqu’il revient dans le lobby pour demander au réceptionniste de l’aider, son fils a disparu. Il est encore recherché à l’heure qu’il est par les services de police.
Cet évènement tragique n’est malheureusement pas le seul venu teinter de tristesse ces derniers jours.
Meurtre de la chambre 508 : le 3 ème d’une série morbide ce week-end
Entre samedi 11 et lundi 13 février, ce ne sont pas un, pas deux, mais bien trois féminicides qui ont eu lieu en Île-de-France. Samedi, une femme hurlait à son balcon « Mon mari va me tuer ! » avant d’être retrouvée morte à son domicile. Son conjoint, principal suspect, a été placé en garde à vue, comme le rapportent nos confrères du Figaro.
Le même jour, une sexagénaire était retrouvée morte à Meudon, dans les Hauts-de-Seine. La piste du féminicide est ici encore très sérieusement envisagée. La tendance ne ment pas : selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, le nombre de féminicides a bondi de 20% en 2021 : un total de 122 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint cette année-là, contre 102 en 2020.