De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Selon les informations de RTL, Nordahl Lelandais chercherait actuellement à faire disparaître un témoignage accablant de son dossier. En effet, alors que le meurtrier présumé de la petite Maëlys assure ne pas l’avoir violée, son codétenu affirme le contraire. En fin d’année dernière, l’homme qui partage la cellule de l’ancien maître-chien à la prison de Saint-Quentin-Fallavier en Isère avait alerté l’administration pénitentiaire, assurant avoir des révélations à faire. Face aux juges d’instruction, il avait ensuite rapporté que l’ex-militaire lui avait confié avoir violée la fillette de neuf ans avant de la frapper à mort pour l’empêcher de se débattre.
Nordahl Lelandais risque la prison à perpétuité
Une version bien différente de celle donnée par Nordahl Lelandais. Aux enquêteurs, ce dernier a en effet reconnu avoir tué Maëlys mais de manière "accidentelle", en lui donnant une gifle pour la faire taire alors qu’elle avait peur dans son véhicule. Le meurtrier présumé a en revanche toujours nié l’avoir sexuellement agressée. Et ses propos n’ont pas pu être infirmés par l’autopsie du corps, tant ce dernier était en mauvais état. Les restes de l’enfant avaient été retrouvés plusieurs mois après sa disparition, dans le massif de la Chartreuse grâce aux aveux du suspect.
Pris au sérieux par les juges, le témoignage du codétenu de Nordahl Lelandais pourrait considérablement changer la tournure de son procès. "Maitre Alain Jakubowicz, l'avocat de l'ancien militaire, va demander aujourd'hui aux magistrats de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble d'annuler les déclarations d'un ex-codétenu de Nordahl Lelandais", écrit ainsi RTL sur son site. "Si Lelandais est renvoyé devant la cour d'assises pour ‘meurtre’, avec la circonstance aggravante de 'viol sur mineur de 15 ans', il encourt une peine beaucoup plus lourde. La réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sureté illimitée, c'est-à-dire une perpétuité réelle, poursuit la radio. En revanche, si le témoignage du détenu est annulé, il sera sorti du dossier".