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Le grand concours culinaire vient de se clôturer au terme de 14 semaines de compétition. Ce 7 juin 2023, M6 diffusait la finale du concours Top Chef, opposant Hugo Riboulet, cuisinier de la brigade de Philippe Etchebest et Danny Khezzar, candidat porté par la cheffe Hélène Darroze.
Lors de cette finale qui s'est déroulée dans le très chic hôtel George V, les deux candidats ont dû réaliser un menu composé d'une entrée, d'un plat ainsi qu'un dessert. Des plats raffinés qui ont par la suite été dégustés et jugés par les quatre chefs Hélène Darroze, Philippe Etchebest, Paul Pairet et Glenn Viel ainsi que par 100 bénévoles de la Croix-Rouge et par l'ambassadrice de l'association Adriana Karembeu.
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C'est finalement le jeune Ardéchois Hugo Ribolet qui a été sacré grand gagnant de cette nouvelle saison avec 54,19% des suffrages. Un pourcentage qui équivaut donc au montant remporté, soit 54 190 euros. Planet a pu recueillir ses confidences.
- Qu'est-ce qui vous a poussé à participer à l'émission Top Chef ?
Hugo Riboulet : J'avais 23 ans et j'occupais le poste de second dans un restaurant 3 étoiles. À chaque fois, je me mettais des objectifs. Je voulais ouvrir quelque chose et je me suis dit Top Chef c'est un vrai accélérateur. Je n'avais jamais fait de concours de cuisine et ça m'a toujours attiré. Je me suis dit pourquoi ne pas tenter l'expérience.
- Est-ce qu'être le benjamin de la compétition a été un avantage pour vous ?
Hugo Riboulet : Mon âge a toujours été un avantage professionnellement parlant. Quand on est jeune on est insouciant, on n'a rien à perdre, on a tout à gagner. C'est un vrai plus, on a la niaque et l'envie. Parfois ça peut déstabiliser les candidats, et ça c'est bien (rire).
- Est-ce que vous avez eu à gérer des moments compliqués durant ces semaines de concours ?
Hugo Riboulet : Le stress. Je ne suis pas du tout quelqu'un de stressé, mais j'ai découvert un Hugo stressé au début des épreuves. Les caméras, les journalistes qui nous posent des questions pendant qu'on cuisine. L'environnement... C'est dur à s'acclimater au début. Au fur et à mesure du concours, on prend ses marques, ses aises. Quand il a des épreuves qui nous motivent et nous inspirent, c'est une régalade.
- Était-ce compliqué d'être dans la brigade du chef Philippe Etchebest ?
Hugo Riboulet : Je me suis très bien entendu avec le chef Etchebest. Au début ce n'est pas facile car justement on a deux styles de cuisine très différents et le temps qu'il comprenne la mienne et que je comprenne la sienne... Ce qui était bien avec le chef, c'est qu'il est très compétiteur et moi aussi et ça a bien matché. C'était un vrai soutien.
- Êtes-vous resté en contact avec des candidats de cette saison ?
Hugo Ruboulet : Oui, on a été une super équipe. On a un groupe sur WhatsApp et dès que je suis à Paris, on essaye de se voir. C'est aussi pour ça que j'ai fait le concours. À côté de Top Chef, c'est une aventure humaine et ça, c'est génial.
- Avez-vous un regret par rapport à cette finale que vous avez remporté ?
Hugo Riboulet : Oui, on a toujours des regrets, on peut toujours mieux faire. L'équipe s'est donnée à 400% et moi aussi. Il y a un petit regret, sur le plat, j'ai voulu faire un menu essentiellement végétal et je me suis dit qu'on allait ajouter de la protéine de saint-jacques et je pense que ça a été une erreur de ma part.
- Est-ce vrai que vous allez donner 5 000 euros de votre cagnotte à votre adversaire Danny Khezzar ?
Hugo Riboulet : C'est acté dans le marbre. On a fait un pacte avant la finale, on s'est dit que le gagnant donnerait 5000 euros au perdant. Une petite somme symbolique pour ne pas repartir bredouille. Ça va se faire dès que j'aurai l'argent... en petite coupure (rire).