Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Il a fait plus de 83 000 morts en l'espace d'un an, sur le sol Français. Le coronavirus Covid-19, qui s'est répandu sur le monde à une vitesse fulgurante, continue de paralyser tout ou presque du pays. Pour lutter contre la propagation de la maladie et de ses variantes britanniques, sud-africaines ou brésiliennes, le gouvernement français a mis en place tout un panel de mesures restrictives, à commencer par un confinement, mais pas seulement. Plus récemment, l'exécutif a choisi de ne pas mettre l'Hexagone sous cloche et de simplement opter pour un couvre-feu national porté à 18h.
A plusieurs reprises depuis le début de la crise sanitaire, les hôpitaux ont été surchargés. Cependant, à en croire une récente étude conduite par des chercheurs japonais, la situation aurait pu être bien plus dramatique qu'elle ne l'a finalement été. En effet, les scientifiques nippons pensent avoir trouvé une variante génétique présente chez certaines et certains d'entre nous, qui aurait évité un certain nombre de cas graves de Covid-19.
Au point, parfois, de réduire le nombre de lits nécessaires, indique La Dépêche.
Coronavirus : la variante génétique qui a sauvé certains Français
Cette variante génétique, assurent les chercheurs, est ancienne. Elle aurait environ 60 000 ans. Et nous viendrait d'un lointain aïeul : le fameux homme de Néandertal. Elle aurait été transmise à l'homo sapiens par l'homo néandertalis à l'occasion d'un croisement entre les deux espèces. Elle n'empêche pas définitivement les formes graves du coronavirus Covid-19, mais constitue une sorte de pare-feu supplémentaire pour celles et ceux qui en bénéficient, expliquent les chercheurs.
Covid-19 :comment se comporte la variante génétique issue de l'homme de Néandertal ?
En pratique, estiment les scientifiques de l'Okinawa Institute of Science and Technology Graduate (OIST), ce groupement de gènes hérité d'homo néandertalis réduit de 20% environ le risque de développer une forme grave du virus.
Dans le détail, ce sont des gènes situés sur le chromosome 12 des personnes concernés qui permettent cet étonnant phénomène. Ils codent des enzymes, lesquelles aident ensuite les cellules à détruire l'essentiel des génomes issus de virus envahisseurs, parmi lesquels le Covid-19. Autre bonne nouvelle : il s'agit d'une variante assez fréquente, puisqu'elle toucherait près de la moitié des personnes vivant hors d'Afrique.
Hélas, homo néandertalis nous a aussi fait un autre cadeau…
Coronavirus : l'autre héritage d'homo néandertalis
Une autre étude, publiée l'année précédent celle-ci, faisait elle aussi état du système immunitaire d'homo néandertalis. Hélas, d'autres facteurs génétiques avaient été identifiés par les chercheurs… Ces derniers facilitent la tâche au SARS-CoV-2.
"Il est assez étonnant que, malgré l'extinction des Néandertaliens il y a environ 40.000 ans, leur système immunitaire nous influence encore de manière positive et négative aujourd'hui. L'augmentation de la fréquence de cette variante protectrice de Néandertal suggère qu'elle a pu être bénéfique également dans le passé, peut-être lors d'autres épidémies causées par des virus à ARN", soulignait d'ailleurs l'un des auteurs de l'étude.