La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Comme chaque jeudi, Santé Publique France a publié son point épidémiologique hebdomadaire. Les données de ce document confirment la progression inexorable des variants de la Covid-19. La progression de ces mutations est suivie de très près par les autorités sanitaires et par les organismes de santé. Chaque semaine, des dizaines de milliers de tests de criblage sont ainsi réalisés afin de mieux connaître les particularités des variants du virus.
Variants : ils ne cessent de progresser
Il y'a une semaine, le variant anglais était détecté dans 36% des tests de criblages réalisés par Santé Publique France. Sept jours plus tard, la souche britannique du coronavirus est présente dans 49,3% des cas positifs analysés. D'après le Progrès, citant une étude de l'Institut Pasteur, le variant anglais pourrait être présent dans quasi-totalité des cas dès le mois d'Avril. Mais d'ici là, la souche britannique pourrait déjà avoir fait de gros dégâts à travers l'Hexagone.
Le variant anglais est, en effet, probablement responsable de l'explosion de tests positifs dans le nord de la France. Une hausse exponentielle qui a conduit les autorités à confiner la région de Dunkerque durant le week-end. Les 20 départements placés sous surveillance renforcée sont d'ailleurs des territoires ou le variant circule beaucoup.
Les données de Santé Publique France montrent également que les variants ne touchent pas forcément la population de la même manière selon l'âge. Les personnes les plus âgées seraient ainsi moins impactées que les autres. Pour les plus de 90%, la souche britannique est pour le moment relevée dans trois cas sur dix.
Le variant anglais touche-t-il davantage les plus jeunes ? Lisez la suite de notre article pour tout comprendre.
Variants : des disparités selon l'âge
La souche britannique de la Covid-19 semble davantage contaminer, pour le moment, une population jeune. Le document de Santé Publique France montre, en effet, que plus l'âge monte, plus le taux de présence du variant à tendance à baisser. Seuls les 20-29 ans semblent faire exception à cette règle.
Les enfants âgés de moins de neuf ans sont ainsi les plus impactés avec une apparition de la souche britannique dans près de six cas sur dix pour cette tranche d'âge. Concernant les variants sud-africains et brésiliens, ce sont les adolescents (10-19 ans) qui sont les plus contaminés.
Le rajeunissement des patients a également été constaté dans les hôpitaux. Plus de détails en troisième page.
Variants : à l'hôpital aussi, l'âge des patients baisse.
Les services hospitaliers le constatent depuis le début du mois de janvier. Les patients et les patientes accueillies et porteurs de la Covid-19 sont de plus en plus jeunes. Dans les services de réanimation, le constat est le même, rapporte le Progrès. Le 1er janvier, moins de 13% des patients en réanimation avaient entre 50 et 59 ans, moins de deux mois plus tard, ils sont désormais plus de 16%. Une baisse qui peut apparaître comme minime, mais qu'observe également de nombreux médecins.
" On le constate depuis environ trois semaines. La moitié de nos patients a moins de 65 ans, alors que l'âge médian était plutôt autour de 70 ans auparavant" a ainsi confié Carole Ichai, directrice du service de réanimation du CHU de Nice, au quotidien le Parisien.