De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mystérieusement disparue alors qu’elle faisait son jogging le 28 octobre dernier, Alexia Daval, âgée de 29 ans, reste pour le moment introuvable. Le procureur de la République, Emmanuel Dupic, a expliqué lors d’une conférence de presse qui s’est tenue lundi soir à Gray, en Haute-Saône : "Il n’y a aucun suspect à ce stade de l’enquête. Elle va être compliquée et longue", rapporte Le Bien Public.
Certains proches de la jeune femme ont indiqué cependant qu’elle était harcelée au téléphone depuis près de six mois, par un homme dont l’identité n’a pas été évoquée dans la presse. Ce dernier a été entendu par les gendarmes.
A lire aussi: Un corps mutilé trouvé près du lieu de la disparition de la joggeuse, en Haute-Saône
Un sexagénaire soupçonné
Une autre piste a aussi été étudiée, comme le précise l’Est Républicain, celle d'une homme plutôt insistant. Les parents d’une adolescente résidant dans le même village, ont déclaré aux enquêteurs, que leur fille de 14 ans "était accompagnée d’une copine il y a trois mois et rentrait de promenade. A proximité de la maison démolie (à 300m du site où les chiens perdent la trace d’Alexia), un utilitaire blanc ou gris clair s’est arrêté à leur hauteur. Un homme avec un visage rond, une chemise à carreaux et d’une soixantaine d’années, leur a posé des questions sur notre chien. Il s’est montré insistant. Au point que les filles sont parties en courant. Nous avons signalé ça aussitôt aux gendarmes qui ont entrepris des recherches".
Ce même sexagénaire, a été décrit, par la presse de Gray, comme un exhibitionniste qui ciblait les joggeuses et les cyclistes. RTL a précisé qu’il habite non loin du domicile de la jeune femme, malgré le fait qu’il soit interdit de séjour dans le village.