De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Seul un jeune sur trois pense que "la science apporte à l'homme plus de bien que de mal", à en croire la dernière enquête de l'Ifop* sur la mésinformation des jeunes et leur rapport à la science et au paranormal à l'heure des réseaux sociaux. Il y a cinquante ans, ce chiffre s'élevait à plus d'un jeune sur deux. "A l’inverse, la proportion de jeunes percevant négativement ses bienfaits sur l’humanité a triplé entre 1972 (6%) à 2022 (17%), tandis que le sentiment qu’elle n’a pas d’impact restait, lui, relativement stable (41%, +3 points", dévoile l'institut d'opinion publique.
Concernant les origines de l'homme, par exemple, l'étude révèle que 27% des personnes âgées de 18 à 24 ans croient au créatonnisme et sont d'accord avec l'affirmation suivante : "Les êtres humains ne sont pas le fruit d'une longue évolution d'autres espèces comme les singes, mais ont été créés par une force spirituelle (ex : Dieu). D'autres "vérités alternatives", comme le platisme ou le climato-scepticisme, se trouvent être populaires chez les jeunes Français. Découvrez-en quelques unes dans notre diaporama ci-dessous.
L'essor du complotisme en temps de pandémie
A noter que les théories complotistes liées à l'épidémie du Covid-19 sont particulièrement représentées. Par exemple, près d'un jeune sur trois pense que les vaccins à ARNmessager contre le virus génèrent des protéines toxiques qui causent des dommages irréversibles dans les organes vitaux des enfants. En outre, un sondé sur quatre se déclare en accord avec l'affirmation suivante : "Prendre un protocole à base de chloroquine est un traitement efficace contre le Coronavirus".
*Étude Ifop pour la fondation Reboot et la fondation Jean Jaurès réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 28 octobre au 7 novembre 2022 auprès d’un échantillon national représentatif de 2 003 jeunes, représentatif de la population française âgée de 11 à 24 ans.