De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Imbroglio autour des tests avant les fêtes de fin d’année. Si, selon le gouvernement, recourir à test automatique avant Noël n’est pas la meilleure méthode à adopter, le Conseil scientifique donne de son côté ses recommandations. Faut-il alors oui ou non se faire tester, et quand ?
Jean Castex, invité ce mardi 15 décembre sur Europe 1, a plutôt encouragé les Français à s’auto-confiner huit jours avant Noël. D’après le Premier ministre, le test "n’est pas un totem". Les multiplier à l’échelle de la population pourrait engorger laboratoires et pharmacies, et empêcher l’accès aux personnes symptomatiques.
Au sein d’une note, modifiée le 14 décembre, le Conseil scientifique recommande aussi en premier lieu l’auto-confinement. Il faut "restreindre au maximum ses contacts une semaine avant le 24 ou le 31 décembre", voire "prendre des congés pendant cette période, à défaut, le télétravail est à privilégier".
Concernant la politique de tests, le Conseil scientifique expose deux possibilités : en cas de symptômes la semaine précédant les jours du 24,25, 31 décembre et 1ᵉʳ janvier, "elle doit bénéficier d’un test diagnostique et doit s’isoler sans attendre le résultat du test."
Pour une personne asymptomatique en revanche, responsables de 40 à 50% des nouvelles contaminations, "un test PCR peut être réalisé, ou à défaut un test antigénique", seulement si dans les jours précédant Noël, la personne a multiplié les contacts, ou a pu fréquenter une personne contaminée.
Test avant Noël : un ou deux jours avant
Selon le Conseil scientifique, "il est recommandé de réaliser ces tests le mardi, mercredi ou jeudi précédant le réveillon. Le test réalisé le mercredi ou jeudi serait idéal à condition que le résultat du test soit disponible avant le réveillon du 24 ou du 31 décembre."
Il rappelle toutefois que ces tests peuvent être "une fausse sécurité". "Les tests virologiques négatifs, en particulier les tests antigéniques compte tenu de leur moindre sensibilité, ne permettent pas d’exclure une infection".
C’est pourquoi il est primordial de continuer à appliquer les gestes barrières.