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Ce mardi 7 février marque la 3 ème journée de grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites depuis le début de l’année. Alors que le texte fait l’objet de débat houleux à l’Assemblée nationale et qu’il croule sous les amendements, les mobilisations se poursuivent. Sandrine Rousseau s’est d’ailleurs exprimée sur le sujet au sein de l’hémicycle. Prônant le "droit à la paresse" et un ralentissement global, la députée EELV a mis en garde le gouvernement, l’implorant de prêter l’oreille à cette masse "calme mais déterminée", faute de quoi il serait "possible qu’une partie du mouvement se radicalise", comme le rapportent nos confrères du Parisien.
Philippe Martinez a exprimé quant à lui le danger que représente pour lui la stratégie gouvernementale actuelle : selon le secrétaire général de la CGT, lorsque les mouvements contestataires rassemblent de telles quantités de personnes, davantage de dialogue devrait être instauré, faute de quoi la démocratie se trouverait mise à mal.
Grèves interprofessionnelles : de nombreux secteurs affectés
De très nombreux secteurs sont affectés par la mobilisation : énergie, petite enfance, enseignement, transports… Chez TotalEnergies par exemple, au moins plus de la moitié des salariés seraient en grève, d’après les estimations de la direction du groupe. D’après la CGT, ils seraient entre 75% et 100%. Peu importe la proportion véritable, le fait est qu’aucun produit ne pourra être expédié au départ des sites du groupe en ce jour.
Mais quid des prochains jours et des prochaines semaines ? Le passage du texte à l’Assemblée est loin d’avoir atteint son terme et le gouvernement ne semble pas reculer. Les mobilisation devraient donc se poursuivre.
Grèves interprofessionnelles : pas de reconduction pour l’instant, mais de nouvelles dates à venir
La prochaine journée de mobilisation est d’ores et déjà actée et se tiendra samedi 11 février prochain. La CGT n’a cependant pas appelé à la grève en ce premier jour de vacances pour certains, afin de ne pas trop alourdir la charge financière des salariés grévistes. Un appel à manifester a cependant été émis.
En ce qui concerne les cheminots, ils se réuniront probablement en fin de semaine afin de passer en revue le calendrier de grèves proposé par les syndicats interprofessionnels et s’organiseront en conséquence, prévoyant éventuellement d’en faire un peu plus.
Dans les centrales du secteur de l’énergie, la situation est aussi tendue que dans les autres secteurs et les conséquences peuvent se révéler lourdes pour les usagers.
Grèves interprofessionnelles : l’impact sur le réseau électrique
Dans les centrales nucléaires françaises, la mobilisation serait relativement importante : des filtrages se tiendraient même à l’entrée de certains sites, notamment à Paluel en Seine-Maritime, à Dampierre dans le Loiret, à la centrale de charbon de Cordemais en Loire-Atlantique ou encore dans la central thermique de Martigues dans les Bouches-du-Rhône.
EDF avait annoncé une baisse d’environ 4 500 MW en termes de production d’électricité pour ce mardi matin. Le mouvement de grève dans le secteur de l’électricité sont d’ailleurs prévues pour s’étendre jusqu’à mercredi. Cependant, le risque de coupures est extrêmement faible, voire inexistant : les ralentissements qui s’opèrent restent très encadrés, le but des grévistes n’étant pas de pénaliser ainsi les particuliers.