La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Finalement, le président ne parlera pas. Emmanuel Macron, dont Planet annonçait l'allocution prévue pour le 27 janvier 2021 sur la base des informations du Journal du Dimanche, a finalement fait savoir qu'il ne prendrait pas la parole. Pas dans l'immédiat, en tout cas. Et pour cause ! Le confinement, dont il a tant été question ces dernières heures, n'est plus à l'ordre du jour. Au contraire, même : le chef de l'Etat entend faire tout ce qui est en son pouvoir pour éviter la mise sous cloche de la nation, rapporte France Bleu sur son site. Il attend également d'en savoir davantage sur la progression des variants du coronavirus Covid-19 en France avant de trancher.
Concrètement, poursuivent nos collègues, cela signifie maintenir le couvre-feu national porté à 18h pendant au moins quinze jours. D'ici au samedi 30 janvier, sauf drame imprévu, la situation ne devrait donc pas radicalement changer. Après tout, résume Jean-François Delfraissy - le président du Conseil scientifique -, "on n'est pas à une semaine près". Des propos qui tranchent radicalement avec ceux tenus par le passé, puisque c'est le même homme qui jugeait le troisième confinement "inévitable", mais qui ont le mérite d'être clairs : l'idée même n'est à priori pas abandonnée. Elle est repoussée. Et l'exécutif de travailler à un certain nombre de pistes pour ce qui semble tout de même se préparer…
Troisième reconfinement : sur quoi travaille le gouvernement ?
Le Conseil de défense sanitaire prévu pour le mercredi 27 janvier aura bel et bien lieu, note d'ailleurs La Dépêche, qui égrène d'ailleurs le chapelet des pistes sur lequel travaille potentiellement le pouvoir politique. "Des décisions seront à prendre cette semaine", avait d'ailleurs annoncé le Premier ministre, le lundi 25 janvier tandis que plusieurs sources issues de l'exécutif déclaraient au Journal du Dimanche que "la décision est sur le point d'être prise". Certes, ces propos ont depuis été battus en brèche… Mais il paraît improbable que le gouvernement n'envisage pas les autres scénarios possibles.
Reconfinement dur ou reconfinement mou ?
Trois hypothèses, "sur la table" d'après La Dépêche, se démarquent. Toutes concernent le type de confinement que pourrait nous réserver le gouvernement.
La première, celle que défendent les épidémiologistes, consiste à reconfiner l'intégralité de la nation en suivant un mode opératoire assez similaire à celui de mars 2020. La première mise sous cloche du pays avait duré 1 mois et 25 jours, en plus de s'être avérée très strict : les Françaises et les Français avaient l'obligation de rester chez eux, sauf s'ils partaient travailler (en cas de télétravail impossible), s'ils se déplaçaient pour un rendez-vous médical, ou s'ils allaient faire leur courses. Les lieux culturels, tous les commerces non-essentiels, les bars, restaurants et autres discothèques étaient fermés. Il en allait alors de même pour les écoles.
L'autre piste consisterait, en revanche, à se baser sur le modèle de novembre. Le confinement serait alors allégé, ce que ne défend aucun épidémiologiste rapporte le quotidien régional. Dans ce cas, les écoles restent ouvertes, de sorte à ce que les parents puissent retourner travailler. Les attestations légitimaient un nombre conséquent de déplacements. C'est la solution préférée par les Chambres de commerce et d'industrie, ainsi que le Medef.
Ne reconfiner que les retraités
Enfin, la dernière piste envisagée consisterait à ne reconfiner que les personnes âgées, jugées plus fragiles et plus exposées au Covid-19.
Une chose est sûre : d'après Jean-François Delfraissy, les retraités devraient s'appliquer un "auto-isolement volontaire".
"Il me semble que dans les deux mois qui viennent, la recommandation pour les personnes les plus âgées, les plus fragiles, d'aller vers ce que j'appellerais une forme d'auto-isolement volontaire, voulu de leur part, pour se protéger en particulier vis-à-vis des variants anglais, et peut-être d'autres variants, en attendant qu'elles soient vaccinées", a-t-il affirmé sur le plateau de BFMTV.