De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En France, l'épidémie ne recule plus. D'après l'Agence nationale de santé publique, 11 795 nouveaux cas et 386 décès ont été enregistrés dans les dernières 24 heures. En outre, près de 9 000 personnes ont été hospitalisées dans les sept derniers jours, dont plus d'un millier en service de réanimation. Les fêtes de fin d'année, qui approchent à grands pas, sont au coeur des inquiétudes. Une troisième vague de l'épidémie est-elle inévitable alors que les Françaises et Français sont autorisés à se retrouver le soir du réveillon de Noël ?
Pour empêcher ce rebond épidémique, certains spécialistes recommandent un reconfinement, national ou local, dès le 26 décembre 2020. C'est le cas du professeur Djillali Annane, chef de la réanimation à l'hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). D'après 20 minutes, ce dernier plaide pour un reconfinement national, strict, comme au printemps dernier. "La seule solution, c'est le reconfinement national, à partir du 26 décembre, sur le même modèle que celui le 16 mars. On a l'impression que les chiffres sont moins élevés que nos voisins, mais c'est un leurre. Les mesures d'aujourd'hui ne permettent pas de contrôler l'épidémie", plaide-t-il.
Un reconfinement national est-il dans les projets du gouvernement ?
En Conseil des ministres, le président de la République aurait exclu toute nouvelle restriction, d'après les informations de RMC. Ainsi, le gouvernement n'envisage pas de limiter à nouveau les déplacements après Noël, estimant cette décision "politiquement difficile", selon des sources proches de l'exécutif. Toutefois, la perspective d'une troisième vague épidémique pourrait faire changer la tendance en janvier 2021.