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Le marché du textile pourrait atteindre jusqu’à 25 % des émissions de gaz à effet de serre mondiale à terme. De par ce constat, un tout nouveau bonus de réparation dédié aux vêtements vient de se lancer ce mardi. Le concept ? Lorsque vous amenez des vêtements ou des chaussures chez des cordonniers ou des professionnels du secteur, vous pouvez recevoir de 6 à 25 euros d’aides en fonction de la nature du textile à réparer.
8 euros peuvent vous être reversés pour la réparation d’un embout de talon, 7 euros pour un trou, un accroc ou une déchirure, 15 euros pour un grand zip, ou encore 8 euros pour une couture ou un collage. Attention néanmoins, tous les artisans réparateurs ne sont pas éligibles. Ils sont à ce jour près de 600 selon BFMTV, qui a par ailleurs interrogé un artisan sur cette nouvelle mesure mise en place : “On est sur un secteur d’activité qui a du mal à faire valoir, l’arrivée de ce bonus va permettre de faire comprendre au public qu’il y a grand intérêt à faire réparer ces chaussures” ou quelconques vêtements. Un site est disponible pour voir où se trouvent précisément les réparateurs éligibles : refashion.fr.
Les marques financent indirectement le dispositif
Le budget alloué pour l'opération est de 154 millions d’euros, et l’Etat n’a pas eu à verser un seul centime. Mais d'où provient l’argent ? Selon Elsa Chassagnette, Responsable Refashion du fond bonus réparation, également interrogé par BFMTV, cette initiative est “ financée par les marques, c’est-à-dire que toutes les marques qui vendent aujourd’hui des chaussures et des vêtements en France contribuent à une éco-contribution, une sorte de taxe”. Cette taxe est ensuite récoltée en partie par Refashion qui ensuite va le redistribuer pour le bon fonctionnement de l’opération.
Le site constate d’ores et déjà une augmentation du nombre d’inscriptions du côté des artisans souhaitant obtenir leur labellisation. Le projet à de quoi être attractif, reste à savoir si les Français joueront le jeu et si la mesure ne sera pas trop contraignante pour les artisans, qui doivent télécharger une application et percevront la compensation de refashion dans un délai ultérieur une fois la réparation du textile effectuée selon Ouest-France.