De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce jeudi 12 avril Emmanuel Macron a fait le choix de sortir de sa "diète médiatique" face à Jean-Pierre Pernaut au JT de 13h sur TF1. Si cette décision est surprenante, elle s'avère l'être d'autant plus que certains internautes sont allés fouiller dans les anciennes délcarations de Bruno Roger-Petit, l'actuel porte-parole de l'Elysée. En 2011, celui qui était à l'époque éditorialiste, s'était moqué dans sa tribune de Plus par le Nouvel Obs, de l’interview que Jean-Pierre Pernaut et Yves Calvi devaient réaliser avec Nicolas Sarkozy. Il reprochait aux deux journalistes de "servir" sa communication et estimait que le journaliste de TF1 était "l’incarnation du journalisme de proximité".
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"On se demande bien pourquoi Jean-Pierre Pernaut et Yves Calvi acceptent de se prêter à ce qui pourrait être une parodie de journalisme", avait-il d’ailleurs lancé, réduisant Jean-Pierre Pernaut au rôle de "médiateur" entre Nicolas Sarkozy et ses militants.
"Ni l'un ni l'autre ne sont des journalistes économiques et sociaux"
Alors qu'il se plaçait de l'autre côté du miroir, l'actuel porte-parole de l’Elysée avait à l'époque souligné dans son article l'ironie des "mauvaises langues" qui faisaient remarquer que Jean-Pierre Pernaut aurait été "le complice objectif de la communication mise en place autour de la grossesse de l’épouse du Président". A l’époque, il semblait douter sérieusement de la capacité des deux journalistes à mener l’interview de Nicolas Sarkozy.
Bruno Roger-Petit ne s'en est d'ailleurs que plus amusé en raillant sur le peu de risques pris par un président interrogé sur les réformes économiques et sociales. Faisant remarquer que si "ni 'lun ni l'autre ne sont des journalistes économiques et sociaux", Jean-Pierre Pernaut et Yves Calvi [étaient] donc "parfaitement qualifiés pour interroger le président de la République" dans une émission dont les sujets principaux sont, justement, l'économie et de social. Il conclut sa moquerie en lâchant : "Bien évidemment, on ne demande qu'à voir démentis ces sombres pronostics."
Si toutefois Bruno Roger-Petit avait quelques doutes quant à la crédibilité de son patron face à Jean-Pierre Pernaut ce jeudi, il pourra toujours compter sur l'interview de dimanche sur RMC-BFM. Car, si l'on en croit sa tribune de 2011, face à Jean-Jacques Bourdin et le fondateur de Mediapart Edwy Plenel, selon lui, cette interview ne pourrait pas être "100% télécommandée par l'Elysée", comme l'avait été celle de Nicolas Sarkozy à l'époque.
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