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Des boutons rouges, une démengeaison intense. Et, par dessus tout, la sensation d'être envahi et l'envie de partir en courant. Alors que les vacances d'été ont bien commencé et que de nombreux Français ont loué un logement ou loué le leur pour cette période estivale, la députée La France Insoumise Mathilde Panot a de nouveau alerté mercredi 19 juillet sur la problématique posée par les punaises de lit, ces insectes nuisibles qui prolifèrent de literie en literie à la faveur des déplacements humains.
11% des ménages français concernés
La députée qui dit s'être fait rire au nez alors qu'elle a déjà abordé la problématique à plusieurs reprises, s'appuie sur un rapport publié mercredi par l'Agence nationale sécurité sanitaire alimentaire nationale (Anses). Sur 300 pages, le rapport détaille la prolifération d'un insecte gros comme un pépin de pomme et avide de sang humain réapparu dans les foyers dans les années 1990, et qui a ces dernières années infesté plus d'un foyer sur dix en France. Entre 2017 et 2022, 11 % des ménages français auraient été infestés, selon un sondage Ipsos sur lequel s'appuie l'Anses.
Des conséquences physiques et psychologiques
Un fléau qui persiste, au grand désarroi d'habitants harcelés par les piqures et contraints de payer des frais élevés pour diverses mesures de lutte : 866 euros en moyenne par foyer, pour des mesures de nettoyage et des traitements. Entre 2017 et 2022, le coût global de ces mesures pour les seuls ménages français était de 1,4 milliard d'euros, soit 230 millions d'euros par an en moyenne. Alors que que la réactivité est de mise, pour éviter la propagation des punaises chez soi, la réaction des habitants confrontés au problème se fait souvent attendre, la faute à la stigmatisation, qui empêche d'en parler librement à l'entourage et limite ainsi la prévention. Le rapport reconnaît également des conséquences psychologiques voire psychiatriques aux invasions de punaises de lit, telles que les troubles du sommeil, l'anxieté, le sentiment de panique, etc...).
Pour freiner la propagation des insectes, l'Agence plaide pour la mise en place d'un mécanisme de déclaration obligatoire et l'accompagnement des particuliers par une prise en charge financière, a fortiori pour les ménages à faibles ressources. Il faut, selon l'organisme, préférer des méthodes non chimiques comme le traitement pas la chaleur sècle ou la congélation. En cas de persistance de l'infestation, il convient en second lieu d'appeler des professionnels de désinsectisation