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Vers la fin de la publicité sur France 2, France 3, France 4 et France 5 ? Selon deux parlementaires en charge de la mission d’information sur la refonte de l’audiovisuel public, cela serait plus que recommandé. Les députés Quentin Bataillon (Renaissance) et Jean-Jacques Gaultier (Les Républicains) présenteront les conclusions de leur rapport, contenant pas mois de 30 propositions, à l’Assemblée nationale ce mercredi 7 juin.
Cible majeure, et même principale de ces écrits, France Télévisions n’a pas souhaité réagir. Cette recommandation intervient par ailleurs dans un contexte de tensions entre le groupe et l’Association des chaînes privées (ACP), réunissant TF1, M6, Canal + ou Altice (BFM, RMC).
Une concurrence déloyale en cause ?
L’Association des chaînes privées (ACP) avait déjà souhaité solliciter l’attention d’Elisabeth Borne. Le groupe accusait France Télévisions de concurrence déloyale, selon Le Point. "Dans un marché publicitaire télévisuel particulièrement concurrentiel", l'ACP demande "que les règles soient réaffirmées et ne puissent être contournées, notamment s'agissant de la publicité sur les applications digitales ou de l'interdiction de la publicité après 20 heures sur les chaînes publiques", comme l’explique le communiqué. Les publicités concernant les diverses applications numériques du groupe sont visées.
En outre, les deux députés cherchent alternatives et solutions afin de poursuivre le "bien-être" télévisuel Français. De ce fait, ils préconisent et appellent à "pérenniser le financement de l’audiovisuel public par une fraction de TVA", qui a remplacé la contribution à l’audiovisuel public, plus connue sous l’appellation de "redevance télé". Ils plaident aussi pour la fin de "l’exercice de contrainte budgétaire mené depuis 2018, afin de donner à l’audiovisuel public les moyens de mener les investissements nécessaires aux nouveaux défis" du secteur.