De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Au restaurant, à l'hôpital, en avion ou encore dans les maisons de retraite. Dès ce lundi 9 août, le pass sanitaire est étendu à de nombreux établissements recevant du public. L'objectif ? Ralentir l'épidémie de Covid-19, qui gagne de nouveau du terrain aux quatre coins du pays. En effet, l'Agence nationale de santé publique a recensé plus de 20 000 contaminations et 30 décès pour la seule journée du dimanche 8 août. Par ailleurs, la situation hospitalière est de plus en plus tendue dans certaines régions, obligeant les autorités à déclencher le "plan blanc". Ce dispositif d'urgence - actuellement en vigueur en Corse, en Occitanie et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur - consiste à mobiliser un maximum de moyens humains et matériels face à une situation exceptionnelle. Il est déclenché en cas d'accident grave, d'attentat ou d'épidémie.
Ainsi, l'exécutif parie sur le déploiement du pass sanitaire pour endiguer la circulation du virus. Il faudra donc, pour accéder aux lieux concernés, présenter l'un des documents suivants :
- Un certificat de vaccination au Covid-19, à condition d'avoir terminé son schéma vaccinal.
- Un certificat de rétablissement au Covid-19, datant de plus de onze jours mais moins de six mois.
- Un test PCR ou antigénique négatif datant de moins de 72 heures.
Que risque-t-on à utiliser le pass sanitaire de quelqu'un d'autre ?
De lourdes sanctions sont prévues contre celles et ceux qui utiliseraient un pass sanitaire ne leur appartenant pas. D'après les informations du Parisien, le ministère de la Justice attend une réponse "pénale, efficace, dissuasive et rapide". D'après le quotidien régional, une personne qui utiliserait le QR code d'autrui s'exposerait à une amende de 750 euros, ou 135 euros si elle est payée rapidement. "En cas de récidive dans les 15 jours, le montant passe à 1 500 euros", poursuit le média francilien. Enfin, une personne qui tenterait d'entrer dans un établissement avec le pass sanitaire d'une autre personne pour la troisième fois en trente jours risquerait 3 750 euros d'amende et six mois d'emprisonnement.