De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Sept mois après le lancement du conseil national de la refondation du système de santé, le ministre François Braun a présenté son plan pour réorganiser les services de soins. Outre le souhait de voir les jeunes médecins s’installer en libéral ou encore de doubler les maisons de santé pluriprofessionnelles, il a annoncé une nouvelle mesure afin de répondre aux tensions liées à la demande aux soins.
Une nouvelle redirection
Lors de la seconde réunion plénière du conseil national de refondation (CNR), le ministre, ex-urgentiste a répété sa volonté d’une généralisation des services d’accès aux soins (SAS), et ce, dès cet été, selon Capital. Un nouvel acronyme sera associé au Samu lorsque le patient cherche à joindre son médecin, malheureusement indisponible.
"Un premier assistant de régulation médicale (ARM) répond en 30 secondes et met moins d’une minute pour évaluer la situation. Soit il redirige le patient vers le Samu en cas d’urgence vitale, soit il est transféré à un médecin régulateur qui l’orientera au mieux" comme l’explique Michel Durenque, médecin au SAS du Lot-et-Garonne. Le système de réponse est en partie révisé lorsqu’un client composera le 15. Cette nouvelle redirection a vocation à orienter les patients principalement en journée la semaine et le samedi matin.
A noter que l’appel peut très bien déboucher sur une consultation grâce à la prise de contact avec un médecin disponible pour un rendez-vous. Mais, comme le rappelle Marie Bonneau, jeune médecin régulatrice, "appeler le SAS ne va pas forcément déboucher sur une consultation". De plus, un simple conseil médical téléphonique suffit parfois, à résoudre le problème du patient.