La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Plus de 200 femmes […] ont été photographiées et/ou intoxiquées aux diurétiques, à leur insu". Voici les propos choquants relatés par Libération au sujet d'un haut fonctionnaire qui aurait abusé lors d'entretiens professionnels, de nombreuses femmes. D'après le quotidien, la liste des victimes ne cesse de s'allonger.
Il aurait aussi forcé plusieurs des candidates à uriner devant lui et aurait même discrètement pris en photo les jambes de certaines d'entre elles, sous la table.
Ce haut fonctionnaire aurait sévi entre 2009 et 2018, d'abord au ministère de la Culture, puis à la direction régionale des affaires culturelle (Drac) de la région Grand Est, poursuit le journal. Au total on compte plusieurs centaines de victimes.
Aucun milieu, a assuré Frank Riester aux Assises de la parité et de la diversité, "n'est épargné par les violences et le harcèlement sexiste et sexuel". "Pas même le ministère de la Culture", a-t-il ensuite ajouté, avant de dénoncer une société où le patriarcat "règne sans vergogne".
Une quinzaine de nouvelles victimes présumées
Une quinzaine de nouvelles victimes présumées se sont manifestées auprès de Libération. Comme le rapporte l'une de ces femmes, elles ont créé un groupe WhatsApp afin de discuter ensemble et de se tenir au courant des démarches judiciaires possibles, en attendant "une aide des autorités".
Clémence Langlois, avocate au barreau de Paris, a lancé un appel afin de retrouver les autres victimes. Elle a d'ailleurs insisté sur le fait que le fonctionnaire travaillait à la Drac Grand Est et qu'il fallait que "cette affaire soit connue en Alsace, où les faits se sont passés". Ce qui devrait, selon elle, gonfler les chances de retrouver des femmes abusées par cet homme.
Le ministre, pour sa part, a fait savoir qu'une enquête judiciaire était en cours. Une cellule d'écoute a, par ailleurs, été mise en place. Les victimes peuvent dès à présent, appeler le numéro suivant : 07.87.75.53.70.