La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Quatre heures d'utilisation : 450 ans pour se détériorer dans la nature", assène Eric Pauget, député des Alpes-Maritimes. L'élu a voulu interpeller le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, rapporte Le Parisien. C'est pourquoi il explique qu'il est nécessaire de sanctionner les personnes jetant leur masque de protection sur la voie publique. Cette requête fait suite au visionnage d'une vidéo récemment filmée par un plongeur dans la baie de Cannes.
"Sur cette vidéo, on voit des dizaines de gants et de masques gisant au fond de la Méditerranée après avoir été jetés sur la chaussée, s'être retrouvés dans des cours d'eau puis finalement dans la mer", indique Eric Pauget. En constatant cette pratique, le député des Alpes-Maritimes a craint que cette dernière ne devienne récurrente et soit considérée comme une nouvelle source de pollution. Pour éviter cela, il a donc mis en avant une proposition de loi stipulant d'appliquer une amende de 300 euros à tout individu qui se rendra coupable de ce genre de comportement.
Des organismes partagent sa volonté
Il semble avoir le soutien de différentes associations à l'instar de Robin des bois qui s'est montré favorable à cette mesure. "Nous avons été les premiers dès le 13 mars à nous inquiéter de la dispersion dans la nature et sur les trottoirs des mouchoirs, des masques puis des gants qui sont autant de déchets sanitaires pouvant constituer des réservoirs à virus", souligne le président de l'ONG (Organisation non gouvernementale) écologiste, Jacky Bonnemains.
"C'est malheureusement devenu un fléau mondial et au Québec, l'amende est de 200 dollars (131 euros) pour un gant jeté sur la chaussée". De plus, jeter son masque par terre, participerait à la propagation du virus.
Des mesures pour avertir la population
Cela ressemble en tout cas à ce que pense la secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Brune Poirson. "C'est fou que l'on doive agiter le bâton, parce que des gens ont ce genre de comportement incivique et ce niveau de bêtise", s'exaspère également le président de France Nature Environnement (FNE), Arnaud Schwartz. "Imaginez si un enfant joue dans un parc et en ramasse un par terre, sans compter le manque de respect vis-à-vis de ceux qui nettoient les rues", poursuit-il.
Mis à part les discussions sur l'amende, le ministère de l'Écologie a décidé de mettre en place une campagne d'affichage et des spots radios dans les semaines à venir pour sensibiliser la population sur le traitement des masques usagés.
Les solutions pour ne pas s'en débarrasser
Le gouvernement s'intéresse d'ailleurs sur les différentes manières de recycler les masques, informe Le Parisien. En ce sens, la secrétaire d'Etat à la Transition écologique visitera ce jeudi 28 mai 2020 une usine située dans le Nord de la France qui est spécialisée dans le recyclage des déchets infectieux des hôpitaux, dont les masques font partie.
Si jamais il s'avère impossible de les recycler, il existerait une alternative. Ils peuvent être "hygiénisés" puis transformés en granulats de plastique pour fabriquer des tuyaux en PVC.