Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
À l’heure actuelle, aucune étude scientifique n’a été spécifiquement réalisée pour déterminer quels sont les meilleurs masques faits maison dans la lutte contre le coronavirus Covid-19. Néanmoins, des scientifiques de Cambridge ont mené une étude qui apporte une réponse dans le contexte actuel, explique Numerama. Ils constatent que les filtres d’aspirateur, ainsi que les torchons, ont une bonne capacité filtrante (parmi la plus efficace après les masques chirurgicaux), mais possèdent un problème de rigidité bloquant la respiration.
Ces derniers pourraient s’avérer utiles, mais procureraient à celui qui les porte des difficultés respiratoires. En France, l’Afnor partage également ce constat, rendant ces éléments inutilisables pour réaliser des masques faits maison réellement efficaces. Les chercheurs de Cambridge estiment plutôt que le tissu qui pourrait allier l’efficacité au confort respiratoire serait le 100% coton provenant de taies d’oreillers ou de t-shirts.
Attention au tissu que vous utilisez
Moins infaillible, mais toujours valable, d’autres matériaux comme le mélange de coton, une écharpe, du lin, de la soie font aussi l’affaire. La matière de base, seule, ne suffit pas pour réaliser un masque correctement filtrant. Superposer les couches semblent améliorer l’efficacité respiratoire. L’idéal est d’avoir trois couches, et que l’une d’elle contienne un tissu non-tissé très dense. En effet, même si le coton semble remporter les meilleurs scores, ce n’est pas une panacée automatique. Tout dépendra du nombre de fils utilisés dans le tissu, de sa bonne fabrication, de sa densité, et des couches.
C’est pour cela qu’une écharpe en laine placée devant votre visage n’est pas très utile. Une autre étude produite par le centre médical Wake Forest Baptist Health dévoile de nouveaux éléments utiles dans la conception des masques faits maison. Elle conclut qu’un masque conçu à partir d’une même matière de base, même bonne, peut aller du pire au meilleur.
L’importance des couches
En effet, il est démontré qu’une seule couche de coton extrêmement fin ne filtre que 1% des particules infectées, tandis qu’un masque réalisé avec deux couches de coton atteint les 79%, soit bien moins qu’un masque FFP2/3 (97%), mais tout de même plus qu’un masque chirurgical (62% à 65%).
Le "masque à double couche constitué d’une simple couche extérieure de coton et une couche intérieure de flanelle" est pratiquement aussi performant que celui en double couche de coton quilter de haute qualité. Les éléments de conception qui ressortent le plus sont le choix du tissu et la superposition. Alors quels tissus choisir pour obtenir un masque le plus isolant possible ?
Comment obtenir un masque confortable et filtrant ?
Concernant la qualité du tissu, la feutrine serait très efficace, explique Numerama. En effet, un masque composé de deux couches de coton provenant de taies d’oreillers ou d’un t-shirt, avec, au centre, une couche de bonne feutrine ou de flanelle, fera office de bon masque de protection respirable, confortable, et filtrant.
Une technique existe pour vérifier la densité d’un vêtement susceptible d’être utilisé. Il suffit de le regarder à la lumière et porter une attention particulière au nombre de fibres que vous arrivez à apercevoir. Si vous voulez tester votre masque, essayez de souffler sur une bougie ou une allumette. Si vous parvenez à l'éteindre, c'est que votre masque laisse passer l'air depuis votre bouche.