De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Certains l’ont adopté, d’autres ont toujours du mal à l’accepter. Le masque fait partie du quotidien des Français depuis la fin du premier confinement au printemps dernier. Obligatoire dans les lieux publics clos depuis la fin du mois de juillet, il s’est peu à peu imposé dans les transports, les commerces, les bureaux et même dans les rues très fréquentées de certaines villes. Lorsqu’il s’agit de leur masque, les Français se divisent en deux catégories, ceux qui ne jurent que par les modèles chirurgicaux et donc jetables et ceux qui ont décidé de les prendre en tissu, afin de pouvoir les réutiliser.
Masque en tissu : où en acheter ?
Seulement, il ne s’agit pas de faire n’importe quoi avec son masque en tissu. On le sait, certaines matières sont plus filtrantes que d’autres et vous protègeront donc mieux d’un risque de contamination. C’est notamment le cas de la soie et du coton, qui peuvent se trouver facilement en mercerie. De nombreux tutoriels sont disponibles sur Internet pour vous expliquer pas à pas comment réaliser vous-même votre masque en tissu, afin qu’il soit 100% personnalisé. Quitte à devoir le porter tous les jours, autant qu’il vous plaise !
Comment faire si l’on est pas un as de la couture ? Où peut-on acheter des masques en tissu ? Bonne nouvelle, ces modèles de masque se trouvent désormais dans tous les supermarchés et même en pharmacie. Vous pouvez également vous les procurer sur Internet, mais soyez vigilant à la qualité de ce que vous commandez. Pour être vraiment efficace, un masque doit être estampillé NF car cela signifie qu’il répond à des normes de qualité et de confort. Attention, ce n’est pas parce que votre masque est en tissu que vous pouvez le réutiliser à l’infini et il aura lui aussi une durée de vie limitée. Quels sont les signes qu’il est clairement temps de changer votre masque ? Consultez la liste.
Masque en tissu : les 4 signes qui ne trompent pas
Bien qu’en tissu et de qualité, votre masque a lui aussi une date de péremption. A force d’être porté puis lavé, il perd de son efficacité et peut donc finir par être contre-productif s’il laisse passer les particules potentiellement contaminées lorsque vous le mettez sur votre visage.
- Les élastiques sont usés : jetez votre masque. Si les bandes sont trop étirées ou déchirées, alors jetez votre masque car il ne sera plus ajusté sur votre visage. Résultat, vous avez un masque trop "lâche" qui perd son efficacité…
- Le tissu est déchiré ou troué : jetez tout de suite votre masque. Porter un masque troué revient à porter des bottes trouées sous la pluie… On ne vous fait pas de dessin, il ne sert plus à rien dans cet état-là.
- Le tissu est tâché : jetez votre masque. Café, thé, boisson… Les tâches ne partent pas au lavage ? Il est grand temps de changer votre masque car vous l’avez utilisé trop souvent pour qu’il soit dans cet état-là…
- Il a été lavé plus de 30 fois : jetez votre masque. 30 fois, c’est vraiment un grand maximum pour les masques en tissu, qui deviennent plus fragile à chaque lavage. Même si certains fabricants vous assurent des résultats au-delà de ces 30 lavages, c’est ce que recommandent les experts pour continuer à utiliser un matériel de qualité.
Vous savez maintenant quand il est réellement temps de changer votre masque en tissu, mais ces différents points dépendent aussi de l’utilisation que vous en faites… A combien devez-vous le laver en machine pour vous assurer de ne pas l’abîmer trop rapidement ?
Masque en tissu : à combien faut-il le laver ?
L’un des avantages du masque en tissu est qu’il est facilement lavable, parfois plusieurs dizaines de fois (30 maximum, on n’oublie surtout pas). Les consignes ont changé plusieurs fois ces derniers temps en ce qui concerne leur passage en machine, mais l’Académie de médecine recommande désormais de les laver à 40°C en machine. Selon elle, "la température de 60°C n’étant pas plus justifiée pour le lavage des masques que pour le lavage des mains", contrairement à ce que préconisait l’AFNOR et de l’Agence nationale de sécurité du médicament au début de la pandémie.