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Une nouvelle action collective à l’encontre du gestionnaire de réseau électrique, Enedis, a pris une telle ampleur qu’elle a recueillie 259 plaintes au total. C’est la Coordination des collectifs Stop Linky du Sud Cévennes qui est à l’origine du projet. Tout est parti de la petite commune de Sauve (Gard) il y a trois mois, et aujourd'hui, elles sont finalement 16 à participer à l'action.
L’objectif était de recueillir un maximum de plaintes contre la firme pour pouvoir l’assigner en justice, explique France Bleu. C’est désormais chose faite. Toutes les plaintes ont été remises ce mardi à Me Edouard Raffin, un avocat du barreau de Lyon qui défend ce type d’affaires à travers l’Hexagone. Il espère maintenant assigner Enedis devant le Tribunal de Grande instance de Nîmes d’ici fin juillet.
Catherine Veladon, représente de la Coordination des collectifs Stop Linky du Sud Cévennes précise que les plaintes se divisent en trois catégories distinctes :
- Les personnes à qui on a posé de force un compteur Linky et qui demandent leur dépose
- Celles qui n’en veulent pas
- Celles qui se considèrent affectées dans leur santé car elles sont électrosensibles
Linky : la raison des plaintes contre Enedis
Selon France bleu, les usagers dénoncent avant tout le fait de ne pas avoir été consultés au préalable pour la pose de ces compteurs Linky. Ils déplorent également le manque d’information de la part d’Enedis quant à son usage.
Par ailleurs, seulement trois tribunaux ont statué en faveur des opposants Linky, indique Toulouse Infos. Il s’agissait d’usagers ayant évoqué l’électrosensibilité, donc pour qui le boitier représente un danger pour la santé.
Dans l’affaire la plus récente, le TGI du Foix a conclu que les personnes électrosensibles n’étaient pas obligées d’équiper leur logement avec le compteur. Dans le cas de cette action collective menée par Catherine Veladon, les plaignants qui dénoncent ce problème sont minoritaires.