De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Travailler dans un hammam libertin. Voici le travail que s'est vu proposer Hinda C. par sa conseillère. Comme le rapporte Le Parisien, la mère de famille de 42 ans a reçu un courrier de Pôle emploi sur lequel était mentionné qu'un hammam libertin recherchait une employée d'accueil polyvalente. Une proposition qui a indigné cette habitante de Dammaris-les-Lys.
"Je ne me vois pas travailler dans un établissement libertin"
"Quand j'ai reçu cette annonce de ma conseillère de Pôle emploi, j'ai été très surprise ! Je ne me vois pas travailler dans un établissement libertin même si c'est près de la gare de Lyon. Je ne suis pas désespérée au point d'accepter ce type d'emploi...", déclare-t-elle.
Si le courrier mentionne que ce travail requiert des qualités tels que la rigueur et le bon relationnel, rien n'est indiqué sur la tenue vestimentaire à porter ou le salaire mensuel.
Pour la femme, la seule réponse possible a été un non catégorique : "À chacun ses mœurs. Mais je n'imagine pas accueillir des gens en pensant à ce qu'ils vont faire après. Je n'ai pas envie de porter une jupe ras la salle de jeux, comme dit Franck Dubosc ! Je ne veux pas non plus être embêtée et qu'ils me demandent de me joindre à eux. Je veux pouvoir dire non sans risquer ma place. Bref, j'ai lu l'annonce et ça a été non tout de suite".
"Cette dame ne sera pas radiée si elle refuse cette offre"
Hinda C., à la recherche d'un emploi depuis décembre 2018 sera en fin de droit en janvier 2020. Un décompte qui l'apeure. En effet, mère d'une fillette de trois ans, elle ne veut pas se retrouver dans une situation compliquée.
Interrogée par Le Parisien, Caroline Bacchini, directrice départementale de Pôle emploi, a tenu à rassurer Hinda C. : "Cette dame ne sera pas radiée si elle refuse cette offre. Dans ce cas spécifique, elle peut expliquer pourquoi elle ne souhaite pas postuler pour cette offre, c'est entendable (...) Un seul refus d'offre ne peut amener à une sanction du demandeur d'emploi", explique-t-elle au quotidien francilien.