Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Une mise en examen qui survient six ans après le suicide d'un salarié. D'après les informations de 20 minutes, l'enseigne de hard-discount Lidl aurait récemment été mis en examen "pour harcèlement moral et homicide involontaire dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en 2017". Le 29 mai 2015, un employé d'un entrepôt Lidl de Rousset (Bouches-du-Rhône), Yannick Sansonetti, avait été retrouvé pendu sur son lieu de travail. Quelques semaines plus tôt, son supérieur Patrice Tonarelli avait fait un burn-out. D'après le quotidien, ce sont les révélations de l'émission Cash investigation en 2017 qui a permis l'ouverture d'une enquête. Le programme avait dévoilé les conditions de travail difficiles des employés de cet entrepôt.
Les employés soumis à une charge de travail "déraisonnable"
En janvier 2020, l'enseigne de hard-discount avait déjà été condamnée pour le suicide de Yannick Sansonetti lors d'un procès civil en appel. Selon 20 minutes, la cour aurait alors évoqué une "pression managériale très forte depuis l’arrivée d’un nouveau directeur régional en janvier 2014", soumettant les salariés à une charge de travail "déraisonnable". Après la mort du travailleur, Lidl aurait embauché trois personnes pour effectuer "l'ensemble des tâches confiées jusqu’alors à Yannick Sansonetti seul", précise le quotidien.
Au cours de l'enquête, le cas de Patrice Tonarelli s'est ajouté au dossier du suicide de l'employé. "D'après nos informations, Lidl a été mis en examen récemment, dans le cadre de la procédure pénale, pour harcèlement moral dans ces deux affaires", souligne 20 minutes. Interrogé par le médié, l'avocat de Patrice Tonarelli salue une décision "naturelle et logique, si ce n'est inéluctable". "De ma vie d’avocat, j’avais jusqu’ici rarement vu quelqu’un d’aussi marqué par une relation professionnelle que Patrice Tonarelli", poursuit Maître Lucien Simon.