La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Après la République Tchèque et la Slovaquie, ce sont l’Autriche et la Slovénie qui ont rendu le port du masque de protection obligatoire dans les espaces publics. Ainsi, chaque citoyen doit s’en munir lorsqu’il se rend à l’un des seuls lieux encore accessible à tous : le supermarché, indique Le Monde. "Ce n’est certes pas dans notre culture, mais c’est comme ça que les pays asiatiques sont parvenus à n’avoir que quelques cas par jour", s’est exprimé le chancelier conservateur autrichien, Sebastian Kurz, ce lundi 30 mars. Pour lui, les Asiatiques sont des experts dans le domaine, et c’est pour cette raison que le nombre de cas de personnes contaminées au coronavirus Covid-19 ne cesse de diminuer.
D’autres pays européens ont suivi la marche comme la Slovénie, tandis que la République Tchèque et la Slovaquie ont déjà répandu le port du masque de protection obligatoire dans les endroits publics à travers l'ensemble de leur pays respectif. Ce sont, pour le moment, les seuls Etats à l’imposer à la population. Néanmoins, cette pratique devient courante.
L’hexagone ne se repose pas uniquement sur les masques
En France, la stratégie repose sur une multiplication des capacités d’accueil en réanimation, explique HuffPost. Le Premier ministre, Edouard Philippe, annonçait, ce samedi 28 mars, un passage de "5 000 à 14 000 lits". Le confinement total est également un autre aspect de cette stratégie pour diminuer la propagation du coronavirus Covid-19. Il durera jusqu’au 15 avril au moins. Concernant le port du masque de protection, celui-ci n’est pas obligatoire pour se rendre dans les espaces publics. Il est réservé aux personnes ayant un contact direct avec la maladie comme les soignants et les caissiers dans les supermarchés.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé que la production de masques allait augmenter dans les jours à venir, tout comme celle des tests de dépistage. Le gouvernement a commandé un milliard de masques dans plusieurs pays, dont la Chine.
L’efficacité du masque remis en cause
Tout miser sur le port du masque de protection obligatoire au grand public ne semble pas être la meilleure solution, explique Ouest France. Les pays asiatiques y sont habitués, car son utilisation est inscrite dans la culture, et le faible nombre de cas au Japon ou à Hong Kong, par exemple, leur donne raison au premier coup d’œil.
Néanmoins, chez nous, cela pourrait engendrer un faux sentiment de sécurité qui pousserait certains citoyens à négliger les autres aspects essentiels de protection, comme le respect des recommandations de distance sociale.
Priorité aux soignants
Appliquer le port du masque de protection obligatoire à tous semble irréalisable sur le territoire français, précise RTL. En effet, ce dernier est réservé en priorité aux personnels soignants.
Au vu de la pénurie frappant ces produits, cela pourrait empêcher le corps médical français de travailler dans de bonnes conditions. Les citoyens doivent ainsi se contenter des consignes d’hygiène et des gestes barrières. Le port du masque de protection seul, serait en effet moins efficace que la mise en isolement des cas, ou encore de la quarantaine.
En revanche, coupler l'ensemble des mesures au port du masque ne serait-il pas plus efficace ?