Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
La situation épidémiologique n'est peut-être pas très engageante, mais au moins ne se dégrade-t-elle plus réellement ! C'est en tout cas le constat que semble faire l'exécutif, affirme BFMTV sur son site. Certes, les hôpitaux sont très fortement sollicités - si pas complètement saturés -, ainsi que le précisait récemment une note de la Direction générale de la Santé. Et les contaminations sont encore très élevées. Mais tout cela tend à se stabiliser. Il n'en faut d'ailleurs guère plus à certains pour annoncer la réussite du pari du président… Qui a coûté, hélas, environ 400 vies par jour d'après les médecins qui réclamaient alors un confinement.
C'est pourquoi, dans l'immédiat, le gouvernement n'entend pas revoir les mesures de restriction des déplacements qui pèsent sur les Françaises et les Français. Le couvre-feu national porté à 18h devrait donc demeurer pertinent encore un moment. Sauf, bien entendu, si la France fait face à un imprévu. Compte tenu de toutes les incertitudes qui accompagnent cette épidémie, l'exécutif préfère se laisser une ouverture. Le statu quo dépendra donc de l'évolution sanitaire et tout particulièrement des variants qui, peu à peu s'installent de plus en plus durablement sur le territoire français.
Coronavirus : faut-il s'attendre à moins de restrictions sanitaires dans les semaines à venir ?
Sauf problème, donc, l'exécutif anticipe la montée d'un débat sur l'acceptabilité sociale des mesures de restriction des déplacements. Et envisage, mécaniquement, un possible "desserrement".
"Si on est toujours sur cette logique de courbe descendante, le débat va monter dans l'opinion sur un allègement des mesures. Il faudra répondre aux attentes légitimes qui monteront, dans l'opinion et dans les médias, sur un desserrement à minima de l'étau", affirme en effet l'un des conseillers contactés par nos confrères. En l'état actuel des choses, cependant, ce n'est pas encore le sujet.
Covid-19 : quand sera-t-il pertinent de parler du "desserrement" ?
"C'est trop tôt, c'est le sujet d'après les vacances", croit néanmoins savoir ce même conseiller, pour qui il n'est pas encore pertinent de se poser la question.
Tout l'exécutif, indique BFMTV sur son site, continue de raisonner par cycle de maladies de 15 jours. Chaque tendance doit donc être vérifiée sur cette même période, au moins, avant de donner lieu à une décision.
Toutefois, à l'issue des vacances de février, le sujet pourrait donc bel et bien revenir sur la table. Rendez-vous le 8 mars !
Que prévoit le gouvernement pour le 8 mars ?
"Inévitablement avec la fin des vacances il y aura un débat sur l'acceptabilité et le respect des mesures qui va surgir", note encore le même conseiller, dont le nom n'est pas communiqué par nos confrères. Il faudra donc envisager un retour à la fameuse "vie normale", sauf imprévu ? Peut-être.
"Est ce qu'on rouvrirait les musées? Est ce qu'on desserre l'étau du couvre feu de 18h à 20h?", questionne-t-il cette fois. Tout dépendra donc de l'évolution de la situation sanitaire.