La maire de Mespuits est accusée d’avoir volé l’argent des collégiens pour la cantine

L'ancienne maire de Mespuits, déjà condamnée en septembre 2024 pour détournement de fonds publics, est de nouveau impliquée dans une affaire de malversation. Sabine Lespagnol est maintenant accusée d’avoir volé 2 000 euros destinés à la cantine des collégiens. Une affaire qui secoue une nouvelle fois cette petite commune de l’Essonne.

Une première condamnation marquante

Sabine Lespagnol avait déjà fait face à la justice en septembre 2023. L'ancienne maire avait détourné 17 000 euros provenant du foyer socio-éducatif du collège Marie-Curie d’Étampes, dont elle était trésorière. Elle avait reconnu les faits, admettant avoir créé de fausses factures pour empocher l’argent.

Cette fraude lui avait valu une condamnation à 18 mois de prison avec sursis, assortie de 10 ans d’inéligibilité. Suite à cette condamnation, la préfète de l’Essonne avait pris la décision de la destituer de ses fonctions de maire le 1ᵉʳ octobre, comme l’a rapporté Actu Essonne.

De nouvelles accusations

Malgré sa destitution, l’affaire ne s’est pas arrêtée là. Après la découverte des détournements de fonds, un audit interne du collège Marie-Curie a révélé la disparition de plusieurs enveloppes contenant de l’argent liquide et un chèque, tous destinés à régler les frais de cantine des élèves. Le montant total de ce vol est estimé à 2 000 euros.

Le 8 octobre, l'ancienne responsable de la commune a été placée en garde à vue au commissariat d’Étampes, comme l’a révélé Le Parisien. Les enquêteurs la soupçonnent d’avoir dérobé ces fonds. Elle a nié les faits, expliquant qu’il s’agissait d’une simple "audition de 45 minutes pour clôturer l’affaire précédente", rapporte-t-elle à nos confrères. Cependant, les policiers d’Étampes auraient recueilli ses aveux lors de la garde à vue.

Vers de nouvelles élections

En raison de ces affaires judiciaires, Sabine Lespagnol a définitivement perdu sa place à la tête de la mairie de Mespuits. De nouvelles élections seront organisées les 1ᵉʳ et 8 décembre d'après Les Echos pour désigner son successeur. Les habitants du village attendent avec impatience que la situation se stabilise, après plusieurs mois de turbulences politiques.