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En mai, entre jours fériés et ponts, maintenir l'activité en France sera un challenge de taille.Ce mois-ci présente une rare particularité qui ne se reproduira pas avant 2054 : la Fête du Travaille tombera le 1ᵉʳ mai, ce qui offre l'opportunité de faire le pont en posant des congés le jeudi 2 et vendredi 3 mai pour un week-end de 5 jours. Les jours de célébration de l'Armistice et de l'Ascension se suivent, offrant ainsi deux jours fériés consécutifs les 8 et 9 mai. Pour terminer en beauté, le Lundi de Pentecôte tombera le 20 mai. Avec ce calendrier chargé en jours fériés, les entreprises devront s'adapter pour assurer la continuité de leurs opérations.
Trouver des compromis
Pour certaines entreprises, cela signifie mettre en place des ajustements pour maintenir la continuité des opérations et donc une planification préalable et une organisation rigoureuse pour éviter les conflits.
"On ne peut pas offrir une journée de congé le 10 mai à tous nos collaborateurs, car nous devons assurer une continuité de serviceà nos clients. Certains sont obligés de travailler ce vendredi-là", justifie Monica Badulescu, RRH d'une entreprise de sécurité informatique pour le Parisien. Dans cette entreprise,le planning est calé depuis février, les demandes de RTT ou de congés ont été validées selon l’organisation du travail.
La flexibilité est de mise également pour d'autres entreprises, avec la possibilité de recourir au télétravail pour ceux qui peuvent. "C’est une question de confiance, ça se construit dans la durée", souligne Pascale Bélorgey, autrice de plusieurs ouvrages, aux éditions Dunod pour le Parisien. Toutefois,une planification minutieuse est nécessaire afin d'éviter les conflits et garantir une coordination efficace. "D’accord, tu pars aussi, mais tu assures tel ou tel rendez-vous important." déclare-t-elle à nos confrères.
Certains tiennent particulièrement au mois de mai, comme le souligne Pascale Bélorgey, car "notre cerveau ne peut pas être à son maximum tout le temps", pour le quotidien parisien. Cela offre ainsi l'opportunité à certains de partir en voyage.
Voyager sans se ruiner
Pour ceux qui envisagent de voyager,la France reste une destination très prisée, dans certaines agences de tourismes certains lieux sont plus prisés que d'autres : "On a une très forte demande sur ce qui concerne les parcs d'attractions et parcs à thème pour la période de mai", déclare Amélie Fondin, employée à l'office de tourisme de Dinan.
Ces jours successifs de congés entraînent également une augmentation des recherches de voyages, qui se traduit par une hausse des prix, notamment pour les billets d'avion. Si, dans l’ensemble, les prix pour les destinations "les plus abordables des ponts de mai ont augmenté par rapport à l’année dernière, il est encore possible de partir sans se ruiner", selon une étude d’Opinionway pour Liligo sur les tendances de voyage en 2024.
Selon les recherches effectuées par Kayak.fr et rapporté par Capital, entre le 1ᵉʳ janvier et le 11 avril 2024, Marseille est la destination la plus demandée et la plus abordable. Avec un billet d’avion aller-retour à 171 euros.
Outre la France, certaines destinations étrangères proposent des prix abordables malgré leur tendance à la hausse.
Des prix attrayants malgré une tendance à la hausse
Certains vols vers d'autres pays proposent toujours des prix abordables, Milan peut être ralliée depuis Paris à partir de 151 euros le vol aller-retour, selon le comparateur de voyages Liligo. Barcelone s’affiche à partir de 173 euros et Madrid à 222 euros, la ville la plus coûteuse du classement derrière Porto et ses 220 euros. De l’autre côté de la Méditerranée, la Tunisie attire également avec un tarif alléchant à 217 euros.
Ces tarifs attractifs offrent aux voyageurs la possibilité d'optimiser au mieux leurs vacances pendant cette longue période de jours fériés en mai.