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Dans le cas où le patient décide d'aller jusqu'au bout, le produit doit être retiré en pharmacie 24 heures avant l'acte, selon une source proche du dossier. La nature du geste final dépend de l'état de santé du malade. Si ses capacités physiques le lui permettent, "l'administration de la substance létale est effectuée par la personne elle-même", d'après le texte du projet de loi, cité par Emmanuel Macron dans son interview. Dans le cas contraire, la personne peut demander à être assistée par un tiers, chargé par exemple de tenir le gobelet contenant le produit ou de l'injecter. Cet intervenant peut être un médecin ou un infirmier, voire toute autre "personne volontaire" désignée par le malade, dès lors qu'elle est techniquement en mesure de prodiguer le dernier geste. Tout au long de la procédure, les proches pourront bénéficier d'un accompagnement spécifique, notamment s'ils sont amenés à "effectuer le geste", assure l'Elysée.