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Le professeur Raoult ne cesse de faire parler de lui depuis le début de la crise sanitaire. Ce jeudi 14 mai, une de ses déclarations n'est, une nouvelle fois, pas passée inaperçue, explique BFMTV. En se basant sur une étude espagnole menée par le ministère de la Santé et l'Institut de Santé Carlos III, l’infectiologue marseillais a semé le doute auprès des Français sur l’efficacité des mesures prises pour lutter contre le coronavirus Covid-19.
Que dit précisément cette étude ? Pour la réaliser, les chercheurs se sont basés sur un échantillon de 60 983 personnes. Le but ? Analyser les anticorps fabriqués contre le virus. Ils ont constaté ainsi que 5% de la population hispanique en a développé pour lutter contre la maladie. Cela peut sembler très peu, d’autant plus que le pays comptabilise 27 321 décès liés à la pandémie, d’après le dernier bilan officiel.
Le confinement remis en cause
Une immunité qui est encore loin d’être atteinte, cependant une donnée a marqué l’esprit du professeur Raoult, et elle semble l’avoir poussé à remettre en cause les mesures prises par l’État. L’étude espagnole dévoile aussi le taux de séroprévalence chez les travailleurs dits "essentiels". Malgré les consignes de confinement, ces derniers ont dû se déplacer pour effectuer leur activité. Les chercheurs ont ainsi démontré que 5,3% des travailleurs qui sont sortis de chez eux présentent des anticorps, alors que le pourcentage s’élève à 6,3% pour les personnes placées en télétravail.
L’infectiologue marseillais en est arrivé à conclure que, "ceux qui exercent une profession essentielle et qui ont continué à sortir ont été moins contaminés par le Covid-19 que ceux confinés. Cela doit amener à réfléchir sur le confinement". Ces statistiques sont en vérité difficilement interprétables, explique BFMTV.
Un point de vue différent
En effet, dans l’Hexagone, les travaux des chercheurs tendent à montrer que le confinement a eu des effets positifs pour ralentir la propagation du coronavirus Covid-19. Le Monde a notamment relayé une étude réalisée par plusieurs épidémiologistes de l’École des hautes études en santé publique. Cette dernière démontre que les restrictions de déplacement imposées par le gouvernement ont permis d’éviter 60 000 morts supplémentaires dans les hôpitaux français. Tout ça lors du premier mois de confinement. Qu'aurait donné le scénario alternatif au confinement ?
La situation aurait pu être pire
Si les mesures de confinement n’avaient pas été appliquées, un scénario alternatif aurait pu être constaté. En tout, ce sont plus de 670 000 patients supplémentaires que les soignants auraient pu prendre en charge, dénombre BFMTV. De plus, au moins 140 000 cas graves auraient nécessité une attention accrue, entraînant un nombre de lits de réanimation plus élevé (100 000). Avec les mesures de confinement, le pic de contamination atteint le 8 avril a entraîné l’admission en réanimation de 7 148 patients.