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Des millionnaires un peu trop proches de leurs sous ? Comme le rapporte Le Figaro, sur les 9000 logements sociaux que compte la ville de Zurich (Suisse), au moins 132 sont occupés par des locataires très fortunés. Une situation due en grande partie à des impératifs de construction instaurés en 2011. Depuis cette date, tous les programmes immobiliers doivent comporter au moins 33% de logements à loyers contrôlés. Auparavant, le chiffre était de 25%.
La commune a donc décidé de prendre des mesures radicales pour lutter contre les locations abusives de ses HLM. Ainsi, seuls les habitants gagnant moins de 200 000 euros par an (230 000 francs suisses) pourront y prétendre. De plus, les locataires déjà installés et ne répondant pas à ce critère pourront être expulsés sans même une proposition de relogement, précise Le Figaro. 190 habitants pourraient être dans ce cas. D'après une étude de la Brooking's Institution, la ville demeure être la plus riche de Suisse avec un PIB par habitant de 82 410 dollars en 2015.
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De même pour les locataires un "peu trop riches"
Les occupants en dessous du seuil, mais tout de même considérés comme un "peu trop riches", pourront également être expulsés mais se verront proposer des solutions de relogement "décentes". Par ailleurs, les règles stipulent que les locataires ne peuvent pas gagner plus de quatre fois le montant de leur loyer au moment d’emménager et que le logement doit avoir un occupant pour chaque chambre.
Si le salaire peut progresser une fois l’appartement occupé, il ne peut dépasser le plafond de six fois le montant du loyer. Selon Le Figaro, 15% des locataires peuvent néanmoins bénéficier d’une tolérance pour cette dernière règle. Comme le souligne le quotidien, malgré les nombreuses mesures mises en place, il est visiblement difficile de trouver des locataires dans le besoin à Zurich...