La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
C'est une question qui commence, de toute évidence, à travailler les Françaises et les Français. A deux reprises, déjà, le Premier ministre a été interrogé au sujet de la fin des mesures de distanciation sociales par les parlementaires de la mission d'information. Sans oublier, bien sûr, la fausse carte de déconfinement récemment diffusée en masse sur les réseaux sociaux – ou le non-respect de l'isolement largement constaté le dimanche 5 avril 2020.
Pour autant, et cela ne fait aucun doute, chaque résident de l'Hexagone devra souffrir du confinement un peu plus longtemps encore. Comme l'a déjà rappelé Planet, les estimations les plus pessimistes n'envisagent pas de retour à la normal avant plusieurs mois au moins. Et l'Elysée, indique Le Monde, a d'ores et déjà annoncé la prolongation de la mise sous cloche du pays.
"Aujourd'hui, l'impératif c'est de faire en sorte que le confinement fonctionnement, que le virus circule suffisamment lentement pour que le nombre de cas sévères qui justifie l'admission dans les services de réanimation ne soit pas supérieur à la capacité globale de notre système hospitalier", a insisté le chef du gouvernement, rappelle France Info.
Fin du confinement : trois critères essentiels à ne pas perdre de vue
C'est que, indique le Huffington Post, la capacité des personnels médicaux et paramédicaux a accueillir et soigner les malades figure au sommet des préoccupations du Conseil scientifique. Tant que nos soignants auront la tête sous l'eau, tout déconfinement demeurera hautement improbable et irresponsable, sinon impossible, fait savoir le comité de scientifique, dans une note parue le 7 avril 2020.
Selon eux, la fin de la politique de distance sociale n'est plausible que lorsque la « saturation des services hospitalier, et des services de réanimations en particulier, sera jugulée ». Dans l'immédiat, c'est loin d'être le cas.
Mettre un terme à la pénurie
Toutefois, la surcharge des hôpitaux est loin d'être le seul critère à retenir, insiste le pure-player. Le conseil scientifique note en effet deux autres points essentiels, qui touchent tout deux à la pénurie constatée en France.
Le premier est simple : compte tenu du manque criant de gel hydroalcoolique et de masques, il n'est pas possible d'envisager un déconfinement. Parce qu'en cas de fin de l'isolement, les mesures de distance sociales ne seront plus appliquées de la même façon – des individus seront mécaniquement amenés à se croiser –, il faut pouvoir maintenir les gestes barrières et protéger tout un chacun. Cela sous entend permettre un approvisionnement de l'intégralité de la population.
Détecter les nouveaux cas
L'autre pénurie concerne aussi le personnel soignant. Ce dernier ne manque pas seulement de bras : il manque également de matériel. Faute de test en nombre suffisant, il n'est pas possible de dépister les cas de façon systématique. Or, appuie le Conseil scientifique, c'est la une conditions sine qua non pour pouvoir mener à bien toute opération de déconfinement sur le sol français.
« La sortie du confinement ne signe pas que toutes les mesures de contrôle contre Covid-19 seront levées », fait d'ailleurs savoir le comité d'expert, qui évoque toutes les mesures de distanciation sociales. Une fois la fin de l'isolement acté, il restera primordial de pouvoir établir des cha^înes de transmission et limiter toute forme de contagion.