De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En France, l'épidémie de Covid-19 continue de sévir. Alors que les autorités sanitaires s'inquiètent d'une éventuelle troisième vague, le nombre de contaminations ne cesse d'augmenter. Le 20 janvier 2021, l'Agence nationale de santé publique fait état de 26 784 nouveaux cas et 307 décès en 24 heures. Côté hospitalisations, la situation se complique de jour en jour. Sur les sept derniers jours, l'organisme a recensé plus de 10 000 nouvelles hospitalisations, dont 1 601 en service de réanimation.
Pour lutter contre la propagation du virus, le gouvernement multiplie les mesures. Alors que les stations de ski, les restaurants et les salles de spectacle doivent rester fermés, un couvre-feu à 18 heures a été instauré sur l'ensemble du pays. Cela sera-t-il suffisant ? L'hypothèse d'un reconfinement, que le gouvernement a avoué ne pas exclure en dernier recours, reste dans les esprits.
"Est-ce qu'il ne serait pas possible pour ces personnes plus fragiles d'accepter un confinement tout en permettant au reste de la société d'avoir une vie ?"
Odile Launay, infectiologue, était l'invitée de Bourdin direct sur RMC ce jeudi 21 janvier 2021. La spécialiste a de nouveau évoqué la possibilité d'un reconfinement ciblé, qui concernerait uniquement les personnes les plus à risque. "Est-ce que ce confinement ne pourrait-il pas être proposé (...) aux gens les plus à risque, qui sont finalement ceux qui vont très vite être vaccinés, qui sont ceux qui ont le plus de risques d'être hospitalisé, de faire des formes graves ?", argue-t-elle.
"Cela permettrait de maintenir une certaine vie économique et en particulier pour nos plus jeunes, de pouvoir envisager de reprendre une vie, de reprendre la fac, de reprendre des activités. Est-ce qu'il ne serait pas possible pour ces personnes plus fragiles d'accepter un confinement tout en permettant au reste de la société d'avoir une vie ?", poursuit l'infectiologue. Pour rappel, cette possibilité n'a pas été évoquée par le gouvernement. En octobre, quand Emmanuel Macron annonçait un nouveau confinement, l'exécutif excluait totalement l'hypothèse d'un confinement ciblé.