De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Des chiffres qui inquiètent à quelques jours des retrouvailles familiales. Le réveillon de Noël est dans deux jours et de nombreux Français s’apprêtent à rejoindre leurs proches, s’ils ne l’ont pas déjà fait. Puisqu’ils ont l’autorisation de changer de région depuis le 15 décembre, ils en ont profité pour traverser la France et retrouver les parents, grands-parents, frères et sœurs qu’ils n’avaient pas vus depuis des mois. Un moment de joie et d’insouciance bien mérité après une année 2020 compliquée, durant laquelle la pandémie a fait oublier à quoi ressemblait la vie "normale".
Reconfinement : "Le virus ne diminue pas"
La France est l’un des rares pays d’Europe à avoir déconfiné juste avant Noël, après un confinement parmi les plus stricts mis en place dès la fin du mois d’octobre. Nous sommes pourtant très loin de l’objectif fixé par Emmanuel Macron à la fin du mois de novembre et qui était de 5 000 nouvelles contaminations par jour, avec des cas qui oscillent entre 12 000 et 18 000 depuis la semaine dernière. Alors que l’Allemagne, l’Italie ou le Royaume-Uni ont pris des mesures drastiques face au virus, devrons-nous faire de même une fois les fêtes terminées ?
Nous sommes dans "une situation fragile, voire précaire" car "le virus ne diminue plus". Ces mots, ce sont ceux d’Olivier Véran et ils ont été prononcés sur Europe 1 lundi 21 décembre. Deux conseils de défense ont été réunis ces derniers jours et aucune décision n’a été annoncée si ce n’est la fermeture des liaisons avec le Royaume-Uni pour 48 heures, après la découverte d’une nouvelle souche se transmettant encore plus rapidement outre-manche. Faut-il s'attendre à des mesures plus strictes dans les prochains jours ? Un médecin appelle notamment à reconfiner les Français dès le 26 décembre…
Reconfinement : "Le pire est devant nous"
Fêter Noël avant de se reconfiner ? C’est l’idée d’un médecin, chef du service de réanimation de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). Interrogé sur franceinfo, Djillali Annane a affirmé qu’"il serait nécessaire de reconfiner dès le 26 décembre à l’image de nos voisins pour remettre un couvercle sur le virus et pour repartir à la baisse du nombre des contaminations".
Selon lui, "on est en train de sortir du plateau élevé dans lequel on se trouvait depuis 15 jours, vers le haut et non pas vers le bas" et "le pire est devant nous". Un appel qu’il a réitéré ce mardi 22 décembre sur BFMTV : "Je préconise qu’on fasse tous l’effort difficile d’un reconfinement strict le 26 décembre, pour un mois" afin de passer sous les 1 000 cas par jour et ainsi de "quasiment contrôler [l’épidémie] une fois pour toutes".
Le gouvernement n'a pas réagi, mais le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a donné quelques indications pour la suite des vacances scolaires et particulièrement après les fêtes de fin d’année…
Reconfinement : "Pas de mesures envisagées à ce stade"
Les Français doivent-ils se préparer à un troisième confinement juste après les fêtes de Noël et du Nouvel An ? Interrogé à ce sujet, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a déclaré lundi 21 décembre qu’"il n’y a pas de mesures envisagées à ce stade" concernant le réveillon de la Saint-Sylvestre. "On entend beaucoup de questions liées à un éventuel durcissement. Les mesures prises par nos voisins aujourd’hui en urgence sont celles que nous avons prises par anticipation. Si elles ont été jugées difficiles, nous les assumons. Nous avons pris nos responsabilités au bon moment", a-t-il ajouté lors d’un point avec la presse. En clair, le reconfinement n’est pas encore sur la table du gouvernement.