Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
De l'histoire ancienne ? Même à l’approche des fêtes, le Covid reste une réalité. Cette maladie infectieuse pourrait revenir plus que jamais dans l’actualité avec l’arrivée de l’hiver et du retour des basses températures.
Des indications alarmantes
Les derniers rapports de Santé publique France rapportée par nos confrères du Progrès signalent une augmentation importante des suspicions d'infections au Covid-19. Entre le 27 novembre et le 3 décembre, 4.353 personnes sont passées aux urgences pour suspicion de Covid, avec une hausse de 28 % chez les adultes et de 19 % chez les moins de 15 ans dans le réseau SOS Médecins. Les urgences enregistrent une tendance similaire, attribué au sous-variant JN.1, dérivé de BA.2.86, autrefois surnommé Pirola.
Qu'est-ce que le variant JN.1 ?
Le nouveau variant, JN.1, est désormais au centre des préoccupations. Ses symptômes sont semblables à ceux des anciens variants. C'est-à-dire, une fièvre parfois élevée, une fatigue importante, toux, perte de goût et d’odorat, signes respiratoires sans insuffisance.
Arrivé à la fin de l'été, il se propage depuis rapidement en Ile-de-France. Bien que les formes graves soient devenues rares chez les personnes vaccinées, le risque de tension du système de santé persiste; notamment si cette vague de Covid-19 s'associe à celle de la grippe.
Faut-il donc craindre ce petit nouveau ? Selon l'épidémiologiste, Antoine Flahault interrogé par Le Progès : "Avec ce variant, comme avec les autres variants d’Omicron, les formes graves de type syndrome de détresse respiratoire aiguë sont devenues rarissimes chez les personnes vaccinées et exposées ". Avant de nuancer : "cela peut encore se produire chez celles et ceux ayant une immunité très défaillante." Il précise donc de ne pas céder à la panique, mais de faire attention.
Doit-on craindre une nouvelle épidémie ?
Vers une nouvelle épidémie ?
Bien que la situation ne soit pas comparable à celle des années précédentes, le Covid-19 coexiste cette saison avec les autres virus hivernaux habituels, tels que le virus syncytial et le virus de la grippe. S'ajoute à cela la présence inattendue de Mycoplasma pneumoniae, une bactérie engendrant des pneumopathies chez les moins de 15 ans.
En dépit d'une reprise de l'épidémie, celle-ci demeure loin des vagues précédentes de 2020 et 2021. Cependant, appliquer les gestes barrières et porter un masque est judicieux dans ce contexte actuel. Et qu’en est-il de la vaccination ?
La campagne de vaccination
Malgré le succès annoncé par le ministre de la Santé, la couverture vaccinale demeure inégale. Selon Santé publique France, seulement 19,6 % des personnes de plus de 65 ans, les plus vulnérables, sont vaccinées. Comparativement, en Angleterre, 60 % des plus de 65 ans ont déjà reçu le vaccin. La vaccination dans les Ehpad reste faible, avec 11,4 % des résidents vaccinés.
La situation actuelle du Covid-19 à l'approche des fêtes de Noël reste préoccupante, accentuée par la présence de nouveaux variants et la coexistence avec d'autres virus hivernaux. La vaccination, bien que progressant, nécessite une intensification pour protéger un maximum de personnes.