De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Ce virus n'est pas un marathonien, c'est un sprinter : il s'épuise très vite, et c'est peut-être notre chance", affirmait récemment le professeur Jean-François Toussaint, directeur de l'Institut de recherche biomédicale et d'épidémiologie du sport (Irmes), dont les propos sont repris par La Dépêche. Il fait partie des nombreux scientifiques à défendre, comme le professeur Didier Raoult, la fin prochaine de l'épidémie. Et la possibilité qu'il n'y ai pas de deuxième vague, ainsi que semble pourtant le craindre l'OMS et une partie non-négligeable (largement majoritaire) des personnels médicaux et paramédicaux.
"Ma thèse, c'est qu'il n'y a pas de deuxième vague", explique par ailleurs Laurent Toubiana, épidémiologiste interrogé par l'AFP. Avant de poursuivre : "C'est iconoclaste, mais pas plus que l'OMS qui dit que le coronavirus peut ne jamais disparaître". Des propos étonnant mais qui ne sont pas sans explications. "Cela se base sur des arguments d'analyse dans les 188 pays qui ont déclaré des cas et sur la dynamique évolutive de la maladie", détaille d'ailleurs le professeur Toussaint.
L'épidémie aurait commencé beaucoup plus tôt
Selon ses chercheurs, dont les positions sont très contestées, l'épidémie aurait débuté lentement dès l'automne, avant d'accélérer drastiquement la cadence en fin février. Parce qu'elle aurait déjà contaminé un nombre considérable de victimes, elle commence aujourd'hui à décroître, expliquent-ils.
C'est pourquoi, estiment-ils, le confinement n'avait pas de sens. Ils dénoncent un "procédé extrême", survenu au terme de la vague de l'épidémie (laquelle aurait donc commencé bien avant avoir été annoncée). Par conséquent... Il aurait été finalement très peu efficace. Un discours qui tranche radicalement avec celui du reste du corps médical comme du conseil scientifique.