Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Les citoyens sont désormais au courant : le coronavirus Covid-19 peut se transmettre via les gouttelettes respiratoires. Toutefois, il semble que ce ne soit pas le seul moyen pour la maladie de se propager. Des chercheurs de l'Institut américain de physique ont publié une étude pour déterminer dans quelle mesure les particules fécales virales peuvent se répandre lorsque la chasse d'eau des toilettes est tirée, informe Business Insider. Ils ont donc constaté plusieurs points.
Dans un premier temps, de minuscules gouttelettes sont projetées à un mètre des toilettes, pour atterrir ensuite sur diverses surfaces aux alentours. De plus, les particules générées par la chasse d'eau sont si petites qu'elles peuvent flotter dans l'air pendant une minute. Un risque accru pour toute personne se trouvant à proximité. C'est pourquoi partager une salle de bain avec des toilettes s'avère encore plus risqué.
Une quantité de virus insuffisante pour contaminer une personne ?
"On peut prévoir que la durée sera encore plus élevée lorsque des toilettes sont utilisées fréquemment, comme dans le cas de toilettes familiales à certains moments de la journée, ou de toilettes publiques dans une zone densément peuplée", poursuit Ji-Xiang Wang, co-auteur de l'étude qui analyse la dynamique des fluides à l'université de Yangzhou. Il a récemment publié un communiqué à ce sujet.
Cependant, cette étude nuance son hypothèse en soulignant également que la quantité de virus présent dans ces particules pourrait être insuffisante pour contaminer un individu. Malgré tout, le danger persiste et pourrait même prendre de l'ampleur dans les semaines à venir avec la réouverture de nombreux commerces...
Les toilettes publiques représente un risque de contamination accru
En effet, les bars, les cafés et les restaurants ouvrent à nouveau leurs portes aux clients, ce qui signifie que des toilettes partagées seront accessibles à l'intérieur des établissements. Le problème dans ce cas-là (et pour les toilettes publiques) est que le risque d'infection est plus élevé s'il y a davantage de personnes différentes. Pour contrer cette menace, il faudrait fermer le couvercle avant de tirer la chasse d'eau, mais de nombreux pays, à l'instar de la France, n'en proposent pas notamment dans les toilettes publiques.
Les chercheurs ont alors envisagé un moyen de remédier aux risques de transmission des maladies infectieuses : une toilette avec un couvercle qui se ferme automatiquement avant de tirer la chasse-d'eau pourrait être une solution.
La chasse d'eau génère un nuage de gouttelettes
Mais comment sont-ils parvenus à repérer le danger que représentent les chasses d'eau ? Ces chercheurs se sont basés sur un modèle de dynamique des fluides afin de suivre les mouvements d'une cuvette de toilettes après avoir tiré la chasse d'eau, souligne Business Insider. Ils se sont donc concentrés sur deux types de courants de toilettes à siphon. L'une possède un unique robinet d'entrée pour l'eau de chasse, tandis que l'autre dispose de deux soupapes d'admission, qui génèrent un flux rotatif.
Le résultat est pourtant le même pour ces deux modèles différents : lorsque l'eau est déversée d'un côté de la cuvette, elle éclabousse le côté opposé, créant ainsi un vortex à proximité de la paroi du fond. Le tourbillon s'élève donc à cause de l'inertie. "Par conséquent, un tourbillon de flux d'air apparaît également dans la zone d'air au-dessus du siège des toilettes", indiquent les chercheurs. Si des matières fécales infectées sont présentes dans des toilettes, les nuages de gouttelettes expulsées par la chasse d'eau en contiendront.